Le goût de la rose
de Ingrid Astier

critiqué par Veneziano, le 23 août 2009
(Paris - 47 ans)


La note:  étoiles
Presque tout sur presque rien
Ce serait une erreur de croire le sujet mièvre et éculé. S'il est porteur de clichés, il en est autant de fantasmes ; et l'auteur, malgré cette anthologie littéraire, a décidé de nous retracer le spectre complet de sa symbolique, et a réussi à en faire le tour en l'enrichissant de références et réflexions personnelles, techniques ou imagées, parfois les deux.
Non seulement Ingrid Astier nous place sous le haut patronage de grands noms de la littérature, comme Colette, Marcel Proust, Edgar Poe, Antoine de Saint-Exupéry, ou encore Madeleine Chapsal et Philippe Delerm, mais elle nous offre en surplus ses connaissances et expériences, étonnamment pointues. Elle semble fort en être experte. Et elle nous livre même ses adresses en annexe.

Ce petit ouvrage est impressionnant, tel un recueil de ressentis, d'expériences variés. Quel beau moment !