Andrée
de Daniel Gaye

critiqué par Livrement, le 23 août 2009
( - 70 ans)


La note:  étoiles
Andrée, le venin du diable.
Un roman tourmenté qui interpelle.
La recherche de la femme sous sa robe de mère devenue trop large faute de nouveaux enfants est une véritable descente dans l’être. Point de véritable enfer mais une profonde et perspicace analyse de soi face au destin, devant l’hypocrisie d’un monde qui tourne sur lui-même. Oui, Andrée est un polar, mais aussi et surtout, un excellent miroir de l’être au féminin. Evidemment, elle se met à nu, mais jamais à genoux. De plus, l’auteur nous la fait vivre de l’intérieur pour mieux la décrire, comme si, lui-même l’avait dans la peau. C’est poignant de vérité. Si les 50 premières pages peuvent paraître un peu brouillées, la suite devient limpide et surprenante, exactement comme sa vie. Des années d’existence qui vous tiennent en haleine au point que même refermé le livre continue à vivre en vous.
Vraiment une littérature d’investigation qui vous remue le sang.
A conseiller.
A LIRE D'URGENCE 10 étoiles

Un livre dans lequel toute femme de la quarantaine se retrouve, tout à la fois émouvant, violent et dérangeant, il retrace un vécu, sentant l'authenticité ; l'histoire d'une femme, comme tant d'entre nous, qui, à l'aube de la quarantaine, se réveille et se révèle, découvrant, sous les couches d'épouse, de mère dont elle s'était parée pendant des années, la FEMME !
Un roman où se côtoient vécu, psychologie, réflection sur soi et sur le regard des autres et enfin, ce qui ne gâche rien, un bon suspense.
A recommander !!

Lindaf - - 67 ans - 3 septembre 2009