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L'homme Robespierre : Histoire d'une solitude critiqué par Manu_C, le 28 juillet 2009 La note: 
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| L'intégrité jusqu'à l'extrême | |||||||||||||
| Si les dictateurs sont généralement obnubilés par le pouvoir, fascination qui prend souvent l’ascendant sur l’idéal, il semble bien que Robespierre ait incarné un modèle d’intégrité. Le revers de la médaille est, bien entendu, que cette intégrité s’est exprimée dans les excès les plus répréhensibles. Inévitablement indissociable d’un contexte d’une rare violence, son action a été en permanence dirigée et tendue vers l’idéal de la révolution et sa préservation ; arrêté trop tard dans son élan, il finira comme ceux qu’il a condamnés en ayant modelé et accompli la terreur qui servira de modèle maintes fois dans d’autres contextes. Est-ce l’intérêt et la profondeur de la personne, un contexte particulier que l’on connaît à travers nos cours d’histoires (a minima), mais ce livre de Max Gallo m’a paru beaucoup plus digeste et mieux écrit que ce que j’ai pu lire de lui jusqu’à maintenant (le Napoléon et César). Plus dense et traitant d’une période plus courte mais incroyablement foisonnante, riche en enjeux et en événements, il se lit facilement et véhicule une tension palpable, celle de Robespierre dans son action et son destin. En lisant ce livre, on souhaiterait que Gallo se penche sur Talleyrand ! |
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