Le cavalier rouge
de Stephen Coonts

critiqué par Tanneguy, le 7 juillet 2009
(Paris - 84 ans)


La note:  étoiles
Ogives nucléaires entre ex-URSS et Irak
Je suis tombé par hasard sur ce roman policier/espionnage déjà ancien (paru en 1993) et j'ai été étonné de ce que l'auteur pouvait imaginer de la situation mondiale quelques années plus tard !

A l'époque de la parution du livre, Clinton est à la tête des USA (quand on parle de Bush, il s'agit du père), Eltsine peine à faire démarrer la Russie et Sadam Hussein se remet tranquillement de la guerre du golfe. L'administration américaine s'inquiète de la maîtrise de l'arsenal nucléaire soviétique sur lequel lorgnent des mafieux sans foi ni loi. Un amiral US, appartenant aux services de renseignement est chargé d'enquêter et cela le mènera à Moskou, sur une centrale nucléaire qui va exploser, puis en Irak où les "bons" triompheront... après des aventures riches en rebondissements et très peu vraisemblables.

Mais le récit est bien mené, le style est acceptable, et l'on sait clairement qui sont les Bons, qui sont les Méchants et ces derniers seront châtiés. Une lecture acceptable et divertissante quand on connaît la suite : 11 septembre, guerre d'Irak, ascension de Poutine, etc...