Vipère au poing
de Hervé Bazin

critiqué par Lolita, le 18 décembre 2001
(Bormes les mimosas - 38 ans)


La note:  étoiles
Enfance malheureuse
En 1922 dans la région craonnaise. Jean, surnommé Brasse-Bouillon, avec Ferdinand dit Frédie ou Chiffe et Marcel alias Cropette, sont issus d'une famille bourgeoise : les Rezeau. Jean et Ferdinand sont très tôt élevés par leur grand-mère dans un domaine nommé : "La Belle Angerie" où il fait bon vivre.
Le dernier, Marcel, vit avec ses parents qui séjournent en Chine. Ceux-ci ne pensent guère à leurs autres enfants et ne leur envoie occasionnellement que des chocolats. Puis, soudain, le bonheur se brise. La grand-mère décède. Arrivent en catastrophe, les parents et ce petit frère qu'ils ne connaissent pas et qu'ils apprivoiseront vite. Jean et ses frères livrent alors un combat impitoyable à leur mère, cette femme odieuse, surnommée Folcoche. Elle leur inflige les pires humiliations et rejettent l'amour qu'ils ont à partager. Quand au père, devant l'autorité écrasante de sa femme, il n'a d'autre choix, que celui de se taire. Puis, Folcoche est malade et séjourne à l'hôpital quelques mois. Sa fin est proche disent les médecins. "La Belle Angerie" redevient le bonheur juvénile d'antan. Et les enfants, seuls avec leur père se prennent à rêver que tout redeviendra comme avant et que Folcoche ne reviendra jamais. Et pourtant, elle revient.....
Cri de haine et de révolte, le roman largement autobiographique nous rapporte toute cette haine et ce dégout que la famille du narrateur lui inspire. Le premier roman de Hervé Bazin lui apporta la célébrité et le classa d'emblée parmi les écrivains les plus lus de l'époque.
une bonne histoire 7 étoiles

L'histoire est très bonne. Les enfants contre leurs mères. Elle est bien menée, et les sentiments des personnages se suivent. Cependant, il est dommage qu'il y ait de nombreux passages qui me semblent inutiles.

Itinérant - - 40 ans - 17 août 2014


Le venin de la haine 7 étoiles

Dans la famille Rezeau on ne badine pas avec l’amour, on le rejette purement et simplement. Seules comptent les convenances petit-bourgeois et les comptes qui sont au plus bas. L’aridité du cœur de la peau de vache qui tient lieu de mère au jeune brasse-bouillon est comme du sable introduit dans tous les orifices du corps, ça gratte, ça irrite et ça rend rebelle. C’est ce qui va pousser Jean à la révolte contre Folcoche (Folle-Cochonne), avec la complicité de ses deux frères, même si parfois il doit rester prudent, car Folcoche s’y connaît pour acheter l’ennemi.

Le père est un être veule qui ferme les yeux sur les agissements pervers de la mégère s’acharnant sur les enfants, seule compte pour lui sa passion pour l’entomologie. Folcoche a un génie incontestable pour rabrouer et humilier ses enfants en toutes circonstances. Jean va s’employer à mener une contre attaque d’envergure pour résister à la tyrannie d’une mère tarie du moindre ruisselet d'affection .

Un récit sombre et très dur parfois qui narre la lutte sans pitié d’un fils contre sa mère, devenue la bête perfide à abattre. L'écriture est lapidaire et soignée en même temps. L’ironie et l’humour noir sont constamment présents, comme pour mieux souligner la tragédie qui se joue sous le toit des Rezeau. Ultime parade pour conserver un minimum de recul et préserver un équilibre mental souvent mis à mal par les mots fielleux vomis par Folcoche. Une tragédie à double titre, car cette mère, indigne de ce titre qui évoque tendresse et amour de prime abord, en plus de terroriser ses enfants, va réussir à insuffler à Jean une haine viscérale qui ne le quittera plus. Une haine qu’il brandit comme un glaive vengeur pour pourfendre la matrice maternelle qui le révulse au plus au point.

Heyrike - Eure - 57 ans - 6 novembre 2013


Folcoche! 6 étoiles

C'est un livre que j'ai étudié lorsque j'étais au collège. À la vue de la couverture et du nom rien ne m'attirait alors que j'adore lire. À mon plus grand étonnement, je n'ai pas réussi à décrocher de ce livre jusqu’à la fin tellement il était distrayant malgré cette haine et cette violence présentes tout au long du récit. Cette rébellion est très intéressante à lire.

Perryne - - 28 ans - 23 octobre 2013


Pas toutes les mères sont comme Folcoche 8 étoiles

Dans ce roman largement autobiographique , Hervé Bazin nous raconte son enfance, la vie dans le domaine de "La Belle Angerie" avec ses frères, il décrit l'autorité exercée par leur mère qu'ils surnomment "Folcoche" qui n'arrête pas de les humilier,maltraiter et leur infliger des punitions, avec un père présent-absent et qui n'arrive pas à s'interposer par peur de sa femme. Jean "le narrateur", avec la connivence de ses frères, déclare la révolte.
Ce livre est bien rythmé, avec un très bon style de narration, à lire absolument.
Heureusement que toutes les mères ne sont pas comme Folcoche.

Jaafar Romanista - Rabat - 36 ans - 9 mars 2013


La haine, la violence 7 étoiles

J'ai lu ce livre il y a peu de temps, et il nous présente un roman autobiographique où la haine est mise en avant. On remarque que dans Vipère au poing, la haine se montre sous la forme d'amour la plus forte, la plus violente ( contre leur mère Folcoche ). Mais lorsque celle-ci part à l'hôpital, se faire opérer de la vésicule biliaire, Brasse-Bouillon, nous dit clairement que sans la présence de leurs mère, certes leurs vie est plus joyeuse, ( droit de se laisser pousser les cheveux... ) mais "la haine occupe plus que l'amour", et ils se lassent bien vite de son absence. Ce roman nous dévoile aussi une mère qui n'apporte aucune affection à ses enfants, sauf peut-être à Marcel. le bonheur de Paule Pluvignec passe par le malheur de ses fils. Elle sourit lorsqu'elle voit que sa tyrannie fonctionne.
Ce roman est un très bon livre, qui mérite d'être lu.

Le Linx - St-Cloud - 27 ans - 9 mai 2012


Une œuvre coup de poing avec une des mères les plus abominables de la littérature française 9 étoiles

J’étais très jeune lorsque j’ai lu ce livre mais il m’a beaucoup marquée.
Le nom de Folcoche résonne encore à mes oreilles comme un cri d’enfant, un cri de révolte, un cri qui étouffe ces pauvres gamins élevés à coup de fouet, de punitions injustes, de vexations diverses et variées (tout comme dans le livre Poil de Carotte de Jules Renard que j’avais également adoré)
Je me demandais comment un enfant pouvait se construire sans cet amour nécessaire que tout enfant se doit de recevoir de sa mère … Et pourtant Hervé Bazin s’est servi à bon escient de cette haine pour en faire un combat contre ce type d’éducation qui prônait les coups et les humiliations.
Un classique aussi effrayant que jubilatoire car malgré tout ce qu’ont pu endurer Brasse-Bouillon et ses frères, ce livre est bien loin d’être dénué d’humour. On comprend mieux la pugnacité d’Hervé Bazin après la lecture de ce livre hautement autobiographique.

Monde imaginaire - Bourg La Reine - 51 ans - 17 avril 2012


RESILIENCE 10 étoiles

J'ai lu ce livre très jeune (je devais être en 5ème)...puis je l'ai relu en boucle avec un curieux mélange de honte, de satisfaction ou de jubilation. J'en ai gardé un sentiment trouble et je m'en voulais de l'avoir apprécié, d'être perverse puisque FOLCOCHE était malgré moi identifiée à chaque passage à ma propre mère qui ne lui ressemblait pourtant pas du tout.
J'ai 44 ans et je plonge à nouveau dans mes lectures d'enfance pour faire découvrir Hervé Bazin à ma propre fille...je découvre ainsi que VIPERE au poing a été pour moi un vrai facteur de résilience grâce à Jean. Merci.

Medken - - 57 ans - 13 décembre 2011


Tout simplement génial. 10 étoiles

J'adore le style d'Hervé Bazin, efficace et direct.
C'est l'un de mes livres préférés, tout simplement parce qu'il m'a beaucoup marqué. On ne se lasse pas de ce duel Folcoche/Brasse Bouillon.
Dommage que les suites soient moins connues.
A lire et relire.

Xyabolique - - 31 ans - 10 juin 2011


Venimeux 8 étoiles

Brasse-Bouillon vs Folcoche ou comment la haine d'une mère monstrueuse permet à un enfant de se construire et de devenir un homme: "Haïr, c'est s'affirmer." Portrait au vitriol de la figure maternelle (pas si courant dans la littérature où elle est généralement admirée), un roman anti-conformiste contre l'autorité et la famille, à la fois dur et drôle, une des lectures scolaires les plus marquantes, une sorte de petit classique...

Nowhereboy - Rennes - 45 ans - 15 décembre 2010


fait partie de la "PAR" 10 étoiles

... la pile à relire bien sûr, vous aviez deviné.
Encore plus crédible et concevable quand votre propre grand-mère se balade entre Folcoche et Tatie Danielle.
Il y a de ces destins...
Le tout est que l'histoire continue car ces personnes ne sont pas sans danger : comment Hervé Bazin s'est-il construit, quelles séquelles, que lui a-t-elle volé, à lui, à ses frères ? Quelles traces dans la famille encore aujourd'hui ? Et ce père qui ne s'assume pas.
A quand le réveil sur la perversité narcissique ? Jamais personne ne s'élèvera donc ? On se cache derrière la soi-disant éducation. Elle est bien confortable celle-ci et permet de nourrir bien des pervers. Combien d'enfants (voire d'adultes) devront encore souffrir ?
Quel courage, monsieur Bazin.

MadameMim - - 57 ans - 30 octobre 2010


Quelle ordure cette Folcoche!! 8 étoiles

C'est juste la 3° fois que je lis ce livre...et plus je le lis, plus je trouve Folcoche détestable, ignoble et inhumaine!!!

Ce qui est triste, c'est de penser que des coups bas et une lutte pareils décrits avec autant de justesse ne peuvent pas s'inventer...et qu'il a vécu toute cette méchanceté...

A avoir absolument dans sa bibliothèque!!

Boitahel - Paris - 40 ans - 8 octobre 2010


Excellent! 10 étoiles

J'ai 45 ans, j'avais déjà lu ce livre quand j'étais adolescent. J'avais alors appris que je n'étais pas seul dans mon cas. Aujourd'hui je l'ai lu à nouveau avec plus de détachement mais avec autant de plaisir. L'écriture de Bazin est superbe, un peu à l'ancienne mais justement pleine de charme à cause de cela. Je recommande ce livre en effet tout particulièrement aux jeunes. Soit qu'ils réalisent la chance qu'ils ont, soit qu'ils sachent qu'un jour ils en sortiront!!

Rock30 - Nimes - 61 ans - 15 août 2010


Parfait pour l'école 10 étoiles

J'ai lu ce livre lorsque j'étais au collège et je trouve que c'est un excellent compromis entre littérature classique et plaisir de lire. L'histoire est surprenante, le héros terriblement attachant, et on se souvient longtemps de cette lecture.

Ploumousse - - 41 ans - 1 juin 2010


Poignant 9 étoiles

Je n'ai pas eu l'occasion de voir l'adaptation au cinéma mais ce livre je le conseille à tous . Un appel à la révolte et à ne jamais se soumettre . Et ça finit en beauté " Je suis celui qui marche une vipère au poing ". Savez-vous si les autres livres de monsieur Bazin sont aussi bien ? Si oui je vais me jeter dessus

Lohic - - 31 ans - 11 mars 2010


mouais 5 étoiles

Bonjour
Moi j'ai trouvé ce livre assez ennuyeux mais je dois reconnaître qu'il faut quand même le lire. Je m'attendais à ce qu'il y ait plus de pièges organisés par les enfants du coup je suis un peu restée sur ma "faim". Je ne l'ai pas aimé aussi parce que j'ai été obligée de le lire car je suis en seconde. Je trouve aussi qu'il y a trop de détails.
Mais je conseille quand même aux gens de le lire car c'est un classique écrit par un grand auteur.

M3l1n3 - - 30 ans - 30 septembre 2009


vipère au poing 8 étoiles

un livre certes qui décrit l'enfance triste et austère, mais j'ai bien rigolé aussi, ce gamin est fort, rend coup pour coup, magnifique, bien écrit

Alcomijo - - 53 ans - 26 mars 2009


Vipère au poing. 4 étoiles

J'ai été dans l'obligation de lire ce livre il y a deux ans .
La façon dont l'histoire est racontée ne m'a pas du tout plu, je trouve qu'il n'y pas assez de dialogues, beaucoup trop de détails soporifiques et aucun passage du livre ne m'a accroché.

Bien sûr, c'est une très belle histoire car j'adore le film qui a été fait à partir du livre.

Le livre est trop tiré en longueur et pas assez captivant à mon goût.

Strawberriiz - - 32 ans - 9 novembre 2008


Un excellent roman autobiographique 9 étoiles

Probablement un des livres qui abordent l'enfance avec le plus de justesse. Savoir que ce roman est basé sur la vie de Bazin le rend encore plus fort. Personne n'aimerait avoir une mère comme cette Folcoche...

Bookivore - MENUCOURT - 42 ans - 18 avril 2008


Une vipère au poing. 10 étoiles

Longtemps j'ai pensé que "Vipère au poing" était un livre ennuyeux, destiné aux enfants et adolescents pour leur apprendre la réalité de la vie à la manière de Pinocchio ou de Poil de Carotte, un livre juste bon à être mis en film et diffusé sur France 3 un mardi soir, et dont la brièveté (186 p. version "Livre de Poche") reflétait l'intérêt qu'on devait lui porter... Préjugés, préjugés...
Et bien, je viens de comprendre que 1) Vipère au poing est un chef-d'oeuvre, qu'il ne faut surtout pas lire trop jeune ; 2) que je devrais de ce fait relire Pinocchio et Poil de Carotte pour reconsidérer mes jugements...
J'ai donc lu cette oeuvre. Avidement. Pleinement. Etrangement fascinée par la descente aux enfers de cette autobiographie, descente aux enfers double en réalité. Il y a quelque chose de la briéveté, du ciselage littéraire des romans de Raymond Radiguet ("Le Diable au corps", "Le bal du comte d'Orgel"), une force étonnante dans cette oeuvre autobiographique. En quelques mots : le narrateur-auteur y décrit son enfance, soumis avec ses frères à l'autoritarisme, la manipulation et la violence haineuse de leur mère, surnommée Folcoche, dont se détourne, impuissant ou passif, le père.

Dès les premières pages, ce qui saisit, c'est le style classique, manié brillamment, qui prend donc ses aises avec les conventions par une distance ironique quasi cruelle que l'on savoure à chaque instant.

Et tout à coup, alors que le lecteur s'est installé dans le train-train de la haine, la vapeur se renverse : l'éducation a fonctionné, la haine a été transmise et le narrateur-auteur confirme l'héritage maternel. Chaque manipulation est rendue, chaque sournoiserie est méticuleusement préparée, vécue et savourée. Et celui sur lequel on s'apitoyait n'est plus si innocent, sa rébellion passent par la prise en main de sa vie avec les armes qu'il a fourbies dans l'enfance : la haine, la défiance, la critique, la solitude (deux tomes suivent pour comprendre l'évolution de l'homme qu'il devient : La mort du petit cheval puis Cri de la chouette).

Ce genre de roman de soi est rare de nos jours, loin du verbiage, loin du nombrilisme, de l'auto-compassion ou de l'auto-satisfaction. Le narrateur prend acte de son enfance détruite et se voit avancer dans la vie brandissant une vipère, figure de la mère vaincue, figure de la haine en lui, au poing.

Chouyo - - 44 ans - 27 mars 2008


Avec de la maturité, on l'apprécie plus 10 étoiles

Je me rappelle avoir été obligée d'acheter ce bouquin par mon professeur de français au collège en 5ème ou en 4ème. Je l'avais lu d'une traite, comme je le fais généralement, mais ne l'avais pas trouvé sensationnel. J'avais fait ma petite fiche lecture et puis j'avais rangé le bouquin au fond d'une armoire.

Quelques années plus tard (à 21 ans), je tombe en panne de lecture. Pas envie d'attaquer un polar, ni un énième livre fantasy/fantastique. Je ressors le vieil André Bazin de l'armoire, lit le premier paragraphe puis me laisse happer par cette histoire d'une haine entre une mère et ses fils...

Résultat : c'est un très bon livre, facile à lire. L'histoire est une série d'anecdotes sympas et j'ai particulièrement aimé le ton ironique qui ressort du texte... et que je n'avais pas détecté au collège.

Abujoy - Rennes - 38 ans - 22 mars 2008


vipère au poing 10 étoiles

j'ai lu la moitié du roman "vipère au poing"écrit par Hervé Bazin et une soudaine envie de continuer la lecture m'est venue. il était impossible de mettre un terme à cette histoire. Mme rezeau,une mère odieuse vis-à-vis de ses enfants, a été l'une des personnes qui m'a beaucoup effrayé. Il était donc indispensable de savoir ce qu'elle allait encore faire subir aux siens.
Cette guerre sans pitié entre des enfants et leur mère m'a beaucoup intéressé car je voulais savoir qui allait remporter la victoire.
j'ai une préférence pour la version cinématographique car il était plus agréable de voir les protagonistes plutôt que de les créer. S'imaginer le visage d'une mère ressemblant à une vipère m'a semblé très difficile, cependant le fait de la visionner en réalité était plus facile

Aless - - 33 ans - 14 mars 2008


Critique vipere au poing 7 étoiles

L'histoire du roman semble polluée de détails inutiles qui me lassent de ce récit.
Le film par contre m'a amplement satisfait: celui ci fournit assez d'informations essentielles. L'ouvrage me paraît encombré d'éléments non désirés.

J'ai préféré l'adaptation cinématographique, car l'histoire me paraît plus compréhensible. Certes, le roman offre beaucoup de détails dont certains n'apparaissent pas dans le film. Mais l'ensemble des éléments fournis dans le roman nous écartent du centre de l'histoire.
Dans la version cinématographique, on peut observer les expressions sur le visage des personnages, ce qui les rend beaucoup plus attachants.

Mandown - - 33 ans - 14 mars 2008


malheureux 4 étoiles

Lorsque j'ai choisi ce livre, je pensais que les enfants inventeraient une série de pièges.
Mais quand je l'ai lu, je me suis rendu compte que ce n'était pas le cas.
J'ai lu la moitié du livre et je ne la poursuivrai pas car cela me procurait un mal de tête.
je pense que le livre était trop détaillé et inutile.

Mounia - - 32 ans - 14 mars 2008


Excellent. 10 étoiles

J'ai lu tout le livre en un jour afin de savoir ce qui allait se passer après. De plus, on ne peut pas comprendre la morale de l'oeuvre si on ne la lit pas jusqu'à la fin.

En ayant entendu parler du film, je voulais absolument savoir les différences entre ces deux représentations. Les films sont souvent mal adaptés par rapport aux livres, mais heureusement je n'ai pas été déçu.

Même si la version cinématographique est très bien réalisée je préfére cependant la version littéraire car elle est plus détaillée.

Au départ, je ne voulais pas visionner le film de peur qu'il ne soit différent. Mais l'actrice qui joue le rôle de la mère est idealement choisie. On sent une colère envers le parent mais d'un autre côté, on est ému par cette mère qui a vécu encore pire.

N.J - - 34 ans - 14 mars 2008


x@vier 7 étoiles

J' ai commencé à lire" Vipère au poing". Mais je ne le terminerai pas car j' ai visionné le film. Je ne vois donc pas d' intérêt à poursuivre la lecture.
Je trouve que le film est agréable mais le livre ne me passionne pas. je n arrive pas à imaginer les personnages: cela me déconcentre et me donne envie de passer à autre chose.

X@vier - - 33 ans - 14 mars 2008


vipère au poing 5 étoiles

Je trouvais la cruauté de la mère étonnante. Je me demandais jusqu'où elle pourrait aller.

Je ne comprenais pas la raison de cette haine qu'elle éprouvait envers ses enfants.

Le deuxième personnage stupéfiant est Jean. Sûr de lui, son caractère affirmé le rendait singulier. Malgré son jeune âge, il comprenait tout ce qu'il était censé ignorer.


J'ai préféré le film car il était court et résumait l'essentiel,tandis que le livre, très détaillé, rendait la lecture difficile. Le fait que certains passages que j'avais aimés dans le livre ne figuraient pas dans le film et inversément m'a déçue .

Imane - - 33 ans - 14 mars 2008


critique constructive 7 étoiles

Quand j'ai commençé la lecture du livre, je n'ai pu m'arrêter car l'auteur a créé un suspens. Que va-t-il arriver? Qu'est ce que Folcoche va encore inventer pour priver ces enfants de leur liberté et de leurs joies? Et cette tension narrative m'a donné en vie de lire ce récit en entier.

Je crois aussi que l'histoire est admirablement écrite. Ce livre m'a fait réfléchir sur l'amour que peut donner une mère. Ou l'absence d'amour qu'elle inflige à ses enfants. Mais comment pourrait-elle prodiguer de l'amour alors qu'elle-même n'en a pas reçu? En bref, l'éducation qui nous est donnée va nous forger un caractère pour le reste de la vie.

Si je dois comparer le film et le livre, j'aurai un avis partagé. Certains points du récit et du film ne sont pas bien expliqués. Par exemple, j'ai mieux compris par le biaisdu film que Folcoche (madame Rezeu) n'a pas eu la chance de pouvoir compter sur des parents attentifs. Par contre, le livre est plus précis concernant les faits de révoltes des enfants.

J'ai aussi moins aimé le film, car certains éléments sont ajoutés, qui n'étaient pas présents dans le livre. Ainsi, l'histoire d'amour qu'aurait eue Madame Rezeu avec un autre homme que son mari. Et je trouve cela dommage car au lieu de déformer le livre, le producteur du film aurait dû adapter le livre tel quel.

Bossdulivre - Laeken - 32 ans - 14 mars 2008


Vipère au poing. 9 étoiles

J'ai déjà regardé l'adaptation de l'oeuvre en film et n'ai lu que la moitié du livre.
Pourtant je ne poursuivrai pas la lecture de celui-ci.
En effet la version cinématographique de ce roman m'a davantage plu. L'oeuvre ne m'a pas plu pour la raison suivante: en n'ayant lu que les 10 premiéres pages, je ne désirais pas aller plus loin.


Par contre, le film m'a beaucoup plu: je ressentais mieux les sentiments des personnages.
Je ne devais pas imaginer le paysage.
Grâce au film, j'ai mieux compris la morale de l'histoire.

Oliviye1 - - 33 ans - 14 mars 2008


Très bien 8 étoiles

Une mère digne des sorcières des contes de fées, un père qui n'est pas méchant, mais qui n'arrive pas à s'imposer, voila le contexte dans lequel à grandit Jean Rezeau. Loin de se laisser abattre, celui-ci ne pense qu'à la vangeance, et en vient jusqu'à devenir méchant.
Un livre très bien qui montre la haine dans son plus pur état.

PA57 - - 41 ans - 24 octobre 2007


merci grinçant 10 étoiles

"C'est un roman qui gronde et qui nous marque par la force des émotions dont il témoigne, surtout quand on le lit vers 13 -14 ans comme je l'ai fait." Voilà tout est dit !

Zohé - - 50 ans - 14 février 2007


Pessimiste 8 étoiles

Tout a été dit sur Folcoche et la haine qu'elle voue à ses enfants, haine sans explication aucune exeptée que ce qu'on appelle "l'amour maternel" ne l'a pas effleurée. C'est surtout Brasse-Bouillon, le narrateur qui m'interroge: il est devenu comme sa mère : pétri de haine; il le dit d'ailleurs , tout ce qu'on appelle bonheur (amour...) lui parait fade. il a besoin de sa mère, de haïr; il a besoin de ce combat ; sans lui, il n'est rien . Qu'est-il devenu ensuite?
Cette autobiographie me donne l'envie d'en savoir plus sur Bazin , et sur ses livres, voir s'il a réussi à surmonter cette cassure.

Franaud - - 49 ans - 29 novembre 2006


Despotisme maternel 7 étoiles

Bon je crois que tout a été dit sur ce classique de la littérature française; ma lecture de cet ouvrage date de quelques années et j'en garde un souvenir assez ému.
J'ai vu en outre le film qui en a été adapté et que j'ai beaucoup aimé également. Comment en effet ne pas compatir à la souffrance de Brasse-bouillon et ses frères, tyrannisés par cette Folcoche impitoyable.
La passivité lâche d'un père pourtant très aimant ajoute encore à la dureté de cette mère qui fait tout pour faire de la vie de ses enfants un véritable supplice.
Bazin a écrit là un très beau roman autobiographique qui a au moins le mérite d'être connu de tous et donc de toucher le plus grand nombre sur un thème malheureusement toujours d'actualité.

Oxymore - Nantes - 52 ans - 1 novembre 2006


La suite 7 étoiles

Dure et néanmoins belle autobiographie.

C'est émouvant, c'est terrifiant... on vibre avec cet enfant, et on tremble devant Folcoche.

En revanche, on connaît souvent peu les "suites" de "Vipère au poing": "La mort du petit cheval", "le cri de la chouette"... qui ne sont malheureusement pas à la hauteur du premier.


Lovelyvirginie - - 48 ans - 15 mai 2006


L'horreur d'une enfance 7 étoiles

Le portrait est assez drôle dans l'horreur, on ressent la colère contenue et l'effroi de ce qui a été vécu, mais cela reste un poil troublant, dérangeant. Ce roman autobiographique est globalement poignant et fort, mais sombre, un peu trop pour moi. Il faudrait peut-être que je le relise : je procèderais peut-être à une lecture plus apaisée et mon jugement serait probablement plus distancié.

Veneziano - Paris - 46 ans - 14 janvier 2006


L’oppression 8 étoiles

Un portrait affreusement délicieux d’une haine mutuelle entre une mère et son fils. Il est fascinant de lire comment les deux se tiennent tête. Mais en même temps, ce personnage de marâtre diabolique m’a semblé un peu caricatural de part l’absence totale de nuances. On ne trouve aucun indice pour expliquer tant de hargne pour ses enfants.

Aaro-Benjamin G. - Montréal - 55 ans - 6 janvier 2006


Le quotidien d’un enfant maltraité 10 étoiles

Hervé Bazin nous livre sa terrible histoire. Cet enfant, au contact d’une mère impitoyable, tend à devenir aussi terrible qu’elle. On comprend comment la maltraitance peut engendrer la haine, le désir de mort de la personne qui l’a mis au monde. C’est troublant de vérité.
Le contexte social et religieux de l’époque donne à ce récit une dimension supplémentaire. Malgré cette souffrance exprimée, il est captivant.
Doit-on le lire adolescent ou une fois adulte pour en mesurer toute la densité ?

Ichampas - Saint-Gille - 60 ans - 16 novembre 2005


Incroyable 10 étoiles

On vit dans le livre , on ressent exactement les mêmes emotions que Brasse bouillon . On voudrait tuer Folcoche de nos mains , on rit ,on se moque on se révolte , on s'identifie dans la peau du personnage . A lire absolument .
En refermant on se demande comment une mère comme ça peut exister, comment une mère peut être assez cruelle pour planter une fourchette dans la main de son fils .

Tyty2410 - paris - 38 ans - 1 novembre 2005


quelle émotion 10 étoiles

Une autobiogrophie sublime. C'est hors du commun, émouvant, et un peu humouristique, bref tout y est! A lire absolument!

Lecteur n°1 - - 39 ans - 30 octobre 2005


Amer 5 étoiles

La lecture de ce livre m'a laissé un goût amer dans la bouche. Il faut que je l'ai lu un peu trop jeune et je n'ai pas eu le courage de m'y remettre depuis. Cette haine libérée décrite hablilement tout le long du livre ne laisse apparaître aucun message d'espoir. Comme le narrateur je me suis surprise à désirer de la vengeance tout en sachant qu'elle ne résout rien. La fin ne présage aucun avenir heureux: on quitte le diable, point.

Lileene - - 40 ans - 19 octobre 2005


inoubliable !! 10 étoiles

Vipère au poing de Hervé Bazin

Ce livre développe l’histoire qui est celle de l’enfance d’Hervé Bazin avec sa mère ainsi surnommée Folcoche.

Vipère au poing est le premier romain d’Hervé Bazin. Celui-ci l’a rendu immédiatement célèbre et le classa d’emblée parmi les écrivains les plus lu de l’époque. Il a été publié en 1948 et est le premier volet d’une trilogie qui raconte successivement l’enfance de Jean Rezau.

L’histoire se déroule en 1922, elle raconte l’enfance de Jean Rézau ou dit brasse bouillon. Après leur décès de leur grand-mère paternelle qui en avait la charge, le jeune garçon et son frère Ferdinand retrouvent leurs parents revenus d’Indochine. Mais les relations avec la mère, vite surnommée « Folcoche » vont prendre une tournure cauchemardesque. Celle-ci n’hésitera pas à tondre les 2 enfants, à mal les nourrir et à planter sa fourchette dans les mains sous le regard d’un père effacé.


J’ai beaucoup appris sur cette époque comme l’éducation des enfants que donnaient leurs parents : plus stricte que celle d’aujourd’hui, l’évolution des temps. L’auteur éprouve un vraie dégoût pour sa mère (Folcoche) ressentie par la hargne des mots vulgaires qui l’injure. Dans ses paroles, nous lecteurs, ressentons sa tristesse de son enfance. Sa biographie est frappante. Ce passage que je vous ai lu est un moment fort entre Jean et sa mère. La pistolétade est comme « un duel » où Jean peut s’exprimer en face tout ce qui pense d’elle sans rien faire de mal : juste en la regardant. C’est un jeu qui a été créé par Jean et ses frères. Il y a aussi : la création des initiales « V.F ». Dans ce passage ils évoquent alors les sentiments des enfants contre leurs mère.

Je crois que Vipère au poing est inoubliable. La valeur littéraire de ces pages est incontestable que le sujet est exceptionnel. Cri de haine et de révolte, le roman largement autobiographique nous rapporte toute cette haine et ce dégoût que la famille du narrateur lui inspire

Lamissindienne - - 34 ans - 15 septembre 2005


Un cri de haine, admirablement retranscrit 10 étoiles

Un excellent roman : soit il est autobiographique, et l'auteur retranscrit très bien ce qu'il éprouve, soit il ne l'est pas, et dans ce cas, il est génial.
Ce livre est un bijou, l'émotion est toujours présente, au moindre passage. Il est à la haine "chaude" ce que les romans de Céline sont à la haine "froide", désespérée.

Rcapdeco - Paris - 46 ans - 23 mai 2005


je suis celui qui marche vipère au poing 8 étoiles

cette phrase qui clot le récit résume très bien le caractère de Jean ., sa volonté de ne pas se soumettre et la fierté d'être arrivé! Quelle livre magnifique cruel et drôle. Je la hais cette " folle! la cochone![...] saleté de folcoche!" quand on pense qu'il s'agiet de sa propre mère ! Finalement Jean est pareil que sa mère , tout les deux se tiennent tête et par leur moyens se blessent mutuellement. ( du moins c'est que je ressens) c'est presque une relation sado-masochiste ( chai pas si c'est comme cela que ej dois le dire mais c'est pour l'illustrer)

Ice-like-eyes - nantes - 40 ans - 6 avril 2005


une autobiographie? 6 étoiles

Je trouve que malgré qu'il s'agisse d'une autobiographie, on arrive assez facilement à s'identifier au personnage. On a tous connu dans notre enfance une vieille peau aigrie et méchante à qui on voulait faire la peau. Si le livre a un tel impact sur nous c'est justement parce qu'il réveille en nous cette hargne de notre enfance. Bien sûr, le part de génie de Bazin, la cerise sur le gâteau, n'est pas pour rien dans ce succès. Même si certain reuzeau reste réticent, un livre à lire au moins une fois!!

Absolution - Quiévy - 35 ans - 5 avril 2005


Réel 7 étoiles

J'ai lu ce livre récemment, ce n'est pas une révélation, mais c'est un livre fort intéressant, cruel, touchant. Et surtout réel. On aurait tellement aimé que ce courageux Brasse-Bouillon élevé dans ce monde de fines manigances, de cruauté et de dureté et de méchanceté, soit différent, on aurait aimé qu'il sorte grandi de cette terrible expérience, qu'il épargne aux autres ce venin qu'il a bu pendant toute son enfance . Mais non l'auteur ne nous épargne pas; Brasse-Bouillon sera un homme dur, il sera "celui qui avance vipère au poing".
C'est poignant, mais tellement vrai, quand on sait que tous ceux qui font subir des supplices à leurs enfants , ne font que répéter ce qu'ils ont personnellement vécu, on reste partagé entre la pitié et la haine.
Et en réalité, si tout au long du livre on se range du côté de ce brave enfant qui a l'audace de dire non, on est en même temps sympathisant avec un tueur, avec un futur truand. Comment peut-on détester sa mère? Folcoche a peut-être été elle-même une petite "Brasse-Bouillon"

Lise - Rabat - 44 ans - 13 février 2005


Terrible ! 8 étoiles

Comme beaucoup, je l'ai lu dans ma jeunesse, étudié en classe (ne me demandez plus laquelle ), c'était beau et terrifiant à la fois.
Par contre, je ne sais pas si je l'aurais autant apprécié si je l'avais découvert aujourd'hui.
Mais c'est à coup sûr un livre à avoir dans sa petite bibliothéque de lecteur débutant !

Lydie - - 52 ans - 6 décembre 2004


témérité 9 étoiles

Ce qui m'a plu dans ce livre,c'est l'insoumission et la révolte de Jean.Lorsque j'ai lu ce livre,je me suis tout de suite identifié à ce jeune garçon brave et téméraire,résistant à l'oppression de sa mère,surnomée à juste titre "folcoche".

Blue - - 35 ans - 2 novembre 2004


A relire à tous les âges 10 étoiles

Vipère au Poing est un des rares livres que je peux relire régulièrement sans m'ennuyer. Il y a en effet tant de personnages à qui s'identifier.

La première fois que je l'ai lu, j'avais 14 ans environ. En pleine crise d'adolescence, j'ai évidemment été transportée par la révolte de Brasse Bouillon.

Vers 18-20 ans, je me suis plus intéressée au personnage du père. Cet homme si faible, écrasé par sa femme mais aussi par son éducation et ses principes bourgeois. Tous ces jougs l'empêchent de communiquer son amour à ses enfants. Un personnage vraiment émouvant qui m'a mis la larme à l'oeil plusieurs fois.

Peut être le relirais-je un peu plus tard, lorsque j'aurais eu des enfants. Peut être comprendrais-je mieux alors le personnage de Folcoche, et la verrais-je moins comme un simple "dieu du mal" ?

Fabienne - - 45 ans - 21 septembre 2004


Je suis celui qui marche, une vipère au poing. 10 étoiles

Folcoche je te hais, dixit Brasse Bouillon. Et c'est vrai que Vipère au poing est un magnifique livre érit par un très bon auteur. Un vrai petit bijou de révolte et d'insoumission. Grand classique à lire absolument.

Le petit K.V.Q. - Paris - 31 ans - 22 août 2004


Ah, oui ! 8 étoiles

Oui, Bluewitch, lire ce livre à treize ou quatorze ans bouscule autant les cocotiers qu'un ouragan ! Cela a été mon cas, alors que j'étais en pension. Mais, le petit garçon c'était moi ! Mais moi, j'en avais deux sur le dos... Ma mère d'un côté, la seconde femme de mon père de l'autre !... Gâté le Jules !... Plein la tronche pour pas un balle !... Et vive l'internat !... Quelle belle invention !... Il y avait une suite à ce livre, mais elle était moins bonne. Puis, Bazin a continué à écrire sur sa mère alors que lui-même avait déjà des enfants (c'était moins bon). Un autre de ses livres que j'avais bien aimé s'appelait "Qui j'ose aimer". L'histoire d'un homme remarié qui tombe amoureux de la fille de sa femme... Pourquoi pas après tout ? Il retrouve celle-ci en plus jeune quelques années plus tard... J'en rêvais !... Quelle revanche j'aurais eue par personnes interposées !... Jeune, mais déjà vicieux, le Jules, me direz-vous ? Peut-être, mais à cet âge on ressent tout tellement plus fort !...

Jules - Bruxelles - 80 ans - 19 décembre 2001


Grinçant 8 étoiles

On jette des coups de pied dans le vide, on crie haut et fort son dégoût pour cette vieille bique de Folcoche, et on grandit en même temps que le personnage de ce roman qui est certainement passé entre bien des mains... C'est principalement de ça dont je me souviens, alors que j'ai lu "Vipère au poing" il y a plusieurs années. C'est un roman qui gronde et qui nous marque par la force des émotions dont il témoigne, surtout quand on le lit vers 13 -14 ans comme je l'ai fait. A redécouvrir aussi sans aucun doute!

Bluewitch - Charleroi - 45 ans - 18 décembre 2001