L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux
de Nicholas Evans

critiqué par Sorcius, le 7 janvier 2001
(Bruxelles - 54 ans)


La note:  étoiles
Grace a 13 ans. En compagnie de sa meilleure amie, elle part, comme elles en ont l’habitude, faire une promenade sur leurs chevaux favoris : Pilgrim pour Grace et Gulliver pour Judith.
On est en hiver et la neige recouvre le paysage. Les deux fillettes sont des cavalières émérites, pourtant, soudain, c’est la catastrophe : les chevaux paniquent et se retrouvent sur une route où un camion est en train de déraper sur la glace…
Grace s’en sort de justesse, mais reste paralysée, ce qui la rend très dépressive et même suicidaire. Pilgrim a frôlé la mort, une mort atroce, et est redevenu complètement sauvage. Méchant, effrayé et agressif, c’est désormais un cheval fou que personne n'ose approcher, et il dépérit dans une fange immonde.
Annie, la mère de Grace, se rend compte que, pour sauver sa fille du désespoir, la seule solution, c’est de guérir Pilgrim. Elle a entendu parler de Tom Booker, un de ces hommes magiciens qu’on appelle " les chuchoteurs " et qui murmurent à l’oreille des chevaux. Elle est déterminée à le convaincre de s’occuper de Pilgrim. Mais même s’il accepte, la partie n’est pas gagnée d'avance et la route risque d'être plus que douloureuse.
Adapté au cinéma (avec Robert Redford criant de vérité), ce bouquin est très très bon. L’histoire, qui est aussi une histoire d'amour, est poignante, profondément triste et surtout très bien écrite. On est tout de suite pris dans l'histoire, et on a du mal à s’arrêter. Passionnant, profond, envoûtant, c’est un bouquin à lire, sans aucun doute.
Distrayant, sans plus.. 8 étoiles

J’ai trouvé ce livre par hasard sur une étagère et je l’ai lu à défaut d’autre chose. Je suis assez surprise que la 4è de couverture relate que ce roman a connu immédiatement un succès foudroyant..

J’avoue que j’ai poursuivi ma lecture, mais j’y ai trouvé quelques incohérences.

D’abord, on nous parle de ce routier qui a occasionné l’accident et ensuite, il disparait comme par enchantement. Adepte des ateliers d’écriture, c’est une chose qu’on nous enseigne : ne jamais lâcher un personnage après nous l’avoir fait connaître, sauf d’une manière anecdotique..

Autre erreur encore : On enterre Judith, la camarade de Grâce, qui perd la vie dans l’accident, mais on ne nous parle plus jamais de cette famille.. Pourquoi avoir introduit ce personnage alors ? Encore quelqu'un qui disparait dans le récit…

Plus Important encore : c’est raconté sans émotion, on ne s’attache pas aux personnages, l’écriture est banale, le vétérinaire s’exprime d’une manière vulgaire et, selon mon avis, n’aime pas les animaux..

Cà c'est pour la première partie du livre. La suite est beaucoup plus intéressante, comme si c'était une autre personne qui l'avait écrite.. les émotions sont bien mieux décrites, l'histoire a des rebondissements et du suspense....

Mais pour la fin qui se précipite, l'auteur a essayé de s'en sortir le mieux possible, en éliminant un personnage.. C'est un peu facile, mais bon...

N'empêche, je me suis bien distrait en le lisant... c'est pourquoi je donne un 4 étoiles..

Darius - Bruxelles - - ans - 2 mars 2017


L'Amour chevalin et l'amour tout court. 4 étoiles

La voix aux sons caressants qui murmure fait frémir n'importe qui. Lucienne Boyer l'a chanté sur tous les tons. Les humains comme les animaux réagissent à la douceur. Les chevaux comme les chats se redressent les oreilles aux bruissements mélancoliques. Je ne vérifierais pas l'hypothèse auprès d'un lion, mais à la ferme où j'ai grandi, je chuchotais à l'oreille des vaches avant de les tirer (traire). Ça les apaisait.

Le roman ressert le truc à l'intérieur d'un amour qui pourrit pour renaître dans le back store d'une écurie (espace de rangement). C'est attendrissant comme le regard des chiens. Mais la trame se limite à des fils douceâtres.

Curieusement, ce roman m'a fait rire par sa naïveté. Il en faut de ces oeuvres pour teinter la grisaille de la vie. Même « si l'on ne croit pas aux chimères, le chagrin est vite apaisé », chantait encore Lucienne Boyer, si un peu de guimauve donne la chance, le temps que dure une hémérocalle, de voir la vie en rose.

Libris québécis - Montréal - 82 ans - 11 juillet 2012


c'est un beau roman, c'est une belle histoire... 9 étoiles

Grace est une jeune New-Yorkaise de 13 ans, qui passe tous ses weekends à Chottam pour faire de l’équitation avec sa copine, Judith. Dans cette phase critique de l’adolescence, elle se sent proche de son père, mais peu de sa mère, qu’elle accuse de tout régenter, tandis que cette dernière passe son temps entre son fax et son téléphone de rédactrice en chef d’un grand magasine. Un samedi matin comme les autres, Judith et Grace font un tour en cheval lorsque le chauffeur d’un poids lourd perd le contrôle de son véhicule et fauche les deux jeunes filles. Judith et sa monture sont tuées sur le coup, Pilgrim, le cheval de Grace, est salement amoché, devient peureux et agressif, tandis que Grace tombe dans le coma et se fait amputer d’une jambe. Quand elle se réveille, la dépression guette, accompagnée du sentiment que sa vie est fichue.
Pour Annie, la mère de Judith, le sort de Pilgrim et celui de Grace sont étroitement liés, et en « sauver » un, c’est « sauver » l’autre. Même s’il aurait été plus judicieux d’abattre Pilgrim, elle part à la recherche d’un « chuchoteur », un de ces hommes qui exercent une sorte de magie avec les animaux, nouant avec eux des liens de confiance et transformant le bestiau le plus belliqueux en fière monture avenante et soumise.
Tom Booker est un consultant, un formateur. Il organise des colloques pour les personnes qui ont des problèmes avec leurs chevaux (ou plus exactement, pour « les chevaux qui ont des maîtres à problèmes », comme il le dit). C’est vers lui qu’Annie se tourne pour trouver le chemin du salut de Grace.

C’est une histoire magnifique qui nous est confiée là, l’une de ces histoires que l’on se conte à soi-même le soir avant de s’endormir, pour oublier les dures contraintes de la vie. Dans un style fluide, l’auteur alterne actions, réflexions et dialogues de ses différents personnages pour tisser une parenthèse enchantée dans les grands espaces du Montana. Il décrit avec une grande justesse, sans jugement mais aussi sans condescendance, toute la palette des sentiments qui relient Annie à sa fille, à Tom, aux Booker, à son mari, à son travail. C’est un petit bijou dont la fin (à laquelle je n’ai trop adhéré…) arrive bien trop vite !

Ellane92 - Boulogne-Billancourt - 49 ans - 11 juillet 2012


décevant... 4 étoiles

Je suis déçue par ce livre qui ne m'a pas vraiment plu. C'est une histoire d'amour et pas du tout une histoire d'affection entre une jeune fille et son pur-sang Pilgrim comme je le pensais !
Même le style de l'écriture ne m'a pas plu... Je trouve que passer d'un personnage à un autre sans davantage expliquer est plutôt bof...
Enfin, heureusement, l'auteur se rattrape avec les descriptions minutieuses de la convalescence de Pilgrim.
Le film est mieux de mon point de vue.
C'est pour cela que j'accorde deux étoiles méritées.

Emira17 - / - 27 ans - 26 octobre 2010


déçue ! 3 étoiles

Contrairement aux avis que je viens de lire ci-dessus, je suis déçue, plus que déçue !

J'ai ouvert ce livre en pensant découvrir la relation entre la fille et son cheval mais l'accent est mis sur l'histoire d'amour de la mère. J'ai été déçue car beaucoup font l'apologie de ce livre et je n'ai retrouvé qu'un récit un peu plat bien que les paysages donnent envie d'y être. En somme, un ouvrage bien écrit mais un peu trop fleur bleue pour moi...

Bapades56 - - 36 ans - 22 juillet 2010


Un roman magnifique. 8 étoiles

Cela fait déjà plusieurs années que je l'ai lu, mais certains passages me restent à l'esprit comme si je les relisais chaque jour.
Je revoit encore la scène de l'accident, l'état du cheval, la détresse de la jeune fille, le rapprochement opéré entre la mère et le dompteur, la scène des parents au lit ...
Ce livre est une petite merveille de sentiments, où l'histoire, pénible, nous touche profondément lorsqu'on se voit à la place de l'un des protagonistes.

Je n'ai toujours pas vu le film, malgré les bons échos que j'en ai; je n'ose pas me dire que ma petite merveille pourrait être entachée par un sentiment de déception.

Tochinette - - 30 ans - 9 mai 2010


Emouvant 10 étoiles

J'ai trouvé le film magnifique et c'est cela qui m'a donné envie de lire le livre. Que dire ? Ce livre est magnifique, j'ai pleuré, j'ai ri,... Les personnages sont charismatiques, le lieu de l'histoire bien décrit,... Je suis conquise. Ce livre a vite rejoint mes livres préférés.

PS : De plus, même si ce n'est pas la même fin, Robert Redford a quand même bien adapté le livre !

Phaya - Saintes - 36 ans - 2 août 2009


De très belles scènes décrites 9 étoiles

Certaines scènes sont particulièrement bien écrites, notamment celle qui décrit l'état dans lequel se trouve le cheval après l'accident, mais aussi celle où les parents se retrouvent au lit . C'est sublimement conté, sans aucun doute !

Kallie - Châteauroux - 30 ans - 9 juin 2008


Magnifique 9 étoiles

Ce livre est un pur bonheur à lire.
Le film est bien mais le livre est bien meilleur, plus de détail.
C'est une histoire bien montée qui ne manque pas de rebondissement et de descriptions magnifiquees

Mélo 22 - - 41 ans - 9 août 2005


Merveilleux 9 étoiles

A travers ce livre , je me suis vraiment passionnée pour les chevaux. L'histoire de la petite Grâce est vraiment très jolie et son courage inattendu. La relation d'Annie (la maman de Grâce) et Tom est aussi très émouvante.
A la fin du livre, j'ai même versé quelques larmes. Très émouvant.

Algo - Bruxelles - 42 ans - 10 septembre 2002


Un film, un livre (3) 8 étoiles

A la suite d'un accident de cheval, la petite Grâce est amputée d'une jambe. Son cheval Pilgrim souffre lui aussi de graves blessures qui lui vaudraient d’être abattu. Mais c’est sans compter avec l’opiniâtreté de la mère de Grâce, une journaliste new-yorkaise, qui pense qu'elle ne rendra le goût de vivre à sa fille qu'en guérissant Pilgrim. Elle entend parler d'un «chuchoteur», un cow-boy du Montana qui possède le don d'apaiser les bêtes dangereuses. Qui est celui qui a le plus besoin d’être apaisé : le cheval, la fille ou la mère ? « L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux » a fait couler bien des larmes. Ce premier roman de Nicholas Evans est une histoire d’amour splendide qui a conquis les lecteurs et le cinéma à travers le film éponyme de Robert Redford. On découvre un auteur sarcastique qui arrive à remettre les pendules à l’heure sur nos incohérences d'humains. Les chevaux sont considérés comme des êtres à part entière qui répondent avec cœur aux sollicitations des hommes lorsque les ordres sont donnés avec bon sens. La différence entre écrit et film est flagrante et j'ai nettement préféré le livre.
A voir et à lire surtout pour amoureux des chevaux et amateurs de grands espaces.

Clo7 - Charleroi - 24 ans - 11 février 2002


Pas tout à fait d'accord avec Zorglub 9 étoiles

J'ai lu le livre et je l'ai adoré: le style, l'histoire, les personnages, tout était parfait. Par contre, je n'aimais pas le film, il me semblait très incomplet. D'accord, je n'y connais rien aux chevaux et si on ne m'explique pas noir sur blanc ce que les personnages sont en train de faire, je ne vais peut-être pas comprendre toutes les subtilités du dressage si je ne fais que les voir. Mais je ne suis pas la seule dans ce cas. Donc je dirais que si vous n'avez pas aimé le film, essayez quand même le livre, en plus ça ne finit pas de la même façon. Et si vous n'êtes pas fan de Redford (ce qui est mon cas), vous pouvez lui mettre une autre tête (à Tom Booker, pas

Maya - Eghezée - 49 ans - 17 décembre 2001


une belle histoire 8 étoiles

Je conseille ce livre à tous les amoureux de la nature et des chevaux. Une belle histoire d'amitié, d'amour et de solidarité.

Cobetto - Donchery - 56 ans - 9 août 2001


0 étoiles

et si vous n'avez pas aimé le film, c'est sur que vous n'aimerez pas le livre non plus !!

Zorglub - Bruxelles - 55 ans - 20 janvier 2001