Sammy, tome 36 : Papy Day
de Raoul Cauvin (Scénario), Jean-Pol (Dessin)

critiqué par Yanne, le 1 mai 2009
( - 34 ans)


La note:  étoiles
Un album construit autour d'un scénario original, mais pas de quoi crier au génie...
Chicago, années 1930: époque d'Al Capone et d'Eliott Ness. Sammy Day et son patron, Jack Attaway sont deux gorilles, des gardes du corps qui n'hésitent pas à placer leurs mitraillettes au service de n'importe quel client, à condition qu'il paie bien.
Et quand on dit n'importe quel client... dans les premières pages de l'album ils sont chargés de protéger un homme...déjà mort.

"Être le garde du corps de quelqu'un de vivant, c'est tout ce qu'il y a de plus normal. D'un malade, passe encore... Mais d'un macchabée, alors là, il y a quelque chose qui m'échappe."

Sauf que le macchabée en question n'est pas n'importe qui. On le surnomme "Jerry-le-dingue", et il a juré d'avoir la peau d'Al Capone. D'où le soulagement du célèbre truand en constatant son décès. D'où le regret d'Eliott Ness de la voir mort avant d'avoir pu tenir sa promesse.

Le temps passe. Un jour, un type plutôt mal au point arrive à l'hôpital et demande à parler à Jack Attaway. Avant de sombrer dans un profond coma, il lui révèle quelque chose d'incroyable: Jerry-le-dingue est toujours en vie et, suite à une opération chirurgicale, il s'est fait remodeler le visage.

Bien entendu, cela ne manque pas d'inquiéter Al Capone qui a tôt fait de se mettre sous la protection de nos deux gorilles...


Ce n'est certainement, pas le meilleur album de la série, mais il n'en est pas moins sympathique: le scénario bien construit et le dessin agréable nous permettent de passer un agréable moment en compagnie de ces deux gorilles aux méthodes pour le moins originales.