Merlin, tome 8 : L'aube des armes
de Jean-Luc Istin (Scénario), Éric Lambert (Dessin)

critiqué par Septularisen, le 30 mars 2009
( - - ans)


La note:  étoiles
LA SAGA RETOMBE DANS SES TRAVERS…
La vie de Brendann est maintenant entre les mains d’Ahès… seule Maëlle peut encore le sauver en acceptant de se convertir à l’ancienne tradition des Dieux Celtes, mais elle refuse et rejoint Avalon pour préparer la bataille…

Ahès, Merlin, Solenn et Blaise (qui a maintenant rejoint le camp d’Ahés) sont désormais à la tête d’une immense armée et se préparent à s’emparer d’Avalon. Mais heureusement le haut-roi Constantin reste dans le camp des dames d’Avalon et parvient même à rallier à lui le père Patrick, représentant de la religion chrétienne…

Mais tout se fragilise : Ahés doute de la sincérité du ralliement de Blaise à sa cause, et Merlin depuis qu’il a bu l’eau du chaudron de Bran le béni, est devenu beaucoup plus humain, beaucoup plus fragile…

Parlons tout d’abord de ce qui plait dans ce nouvel épisode (comme tous les précédents d’ailleurs…) les magnifiques dessins de M. Eric LAMBERT, bien sûr, et qui heureusement sont toujours là, et sauvent ce qui peut encore l’être dans cette série… Les vues panoramiques notamment des armées d’ogres (ici clairement inspirées de la série de films «Le seigneur des anneaux» de M. Peter JACKSON d’après les livres de John Ronald Reuel TOLKIEN), la beauté des personnages toujours si bien dessinés, les découpages de l’histoire et les cadrages vraiment originaux et très innovants… et les magnifiques vues rapprochées des yeux des personnages notamment en pleurs qui valent à eux seuls la lecture de cette BD…
Les coloriages de M. Bruno STAMBECCO, dont j’ai déjà parlé de nombreuses fois en termes très élogieux, on retrouvera notamment toujours le bleu et le noir utilisé pour les scènes de nuit, et jaunes-orange des souvenirs des différents personnages…

Ce qui fâche est toujours le scénario de M. Jean-Luc ISTIN ! Toujours aussi insipide, toujours aussi insignifiant, aussi mince et qui ne tient pas la route… comme je pense l’avoir déjà dit le scénario est bien trop mince pour raconter une immense saga comme celle-ci! Ainsi c’est toujours pareil, malgré quelques rebondissements l’histoire n’avance pas, pire, tourne en rond, on ne sait pas où le scénariste veut aller, où il veut amener son histoire, son lecteur…

Et évidemment, non seulement cela ne facilite pas la lecture de l’amateur de BD, mais en plus cela ne lui donne pas envie de lire la suite… or quand on sait que c’est justement le scénario qui fait revenir le lecteur…