La Saison de la sorcière
de Roland C. Wagner

critiqué par Badzu, le 18 mars 2009
(versailles - 48 ans)


La note:  étoiles
Passez votre chemin
Je mets ici une critique afin que celui qui se demandait si il allait acheter ou offrir ce livre ne le fasse surtout pas.
Le roman se déroule à une période vague, en tout cas après le 11 septembre. Les USA sont alors en guerre contre un terrorisme nouveau: des attentats qui utilisent la magie, sans faire de victimes. On suit donc en parallèle le destin de quelques GI's partis recruter des sorciers pour la 'Brigade des Maléfices", et une bandes de paumés qui vont rencontrer la fameuse cellule responsable de ces attentats...
Que Dire? Roland C.Wagner tente (de manière louable) de dénoncer les méthodes américaines pour préserver leurs intérêts sous couvert de lutte contre le terrorisme. Mais c'est fait avec une telle lourdeur, une telle inefficacité... Et puis ces événements magiques, ces sorciers avec des pouvoirs qui sortent de nulle part, sans explication, l'auteur nous l'impose comme un fait accompli. Ce roman ne lui sert finalement qu'à exprimer une vague opinion politique qui ne risque pas de nous faire réfléchir, à part sur le fait de savoir comment on va revendre ce bouquin....
Farce noire 9 étoiles

La Tour Eiffel enlevée par un ptérodactyle gigantesque, de statues de Mao qui ravagent le centre ville de Pékin, le palais de Schonnbrunn transformé en sucre candi… On l'a deviné, une nouvelle forme de terrorisme est à l'œuvre, un terrorisme qui emploie la magie au lieu des bombes. On devine aussi que, étant donné la nature des attentats, on a affaire à un livre drôle, à une farce noire, parabole et parodie de la situation mondiale actuelle. Les résistants à l'occupation américaine sont des jeunes de banlieue pas très futés, la seule sorcière qu'on ait découverte change de visage pour chaque personne qui la voit, la magie s'accumule sur Internet (grâce aux logiciels libres!!), des fleurs d'acier poussent au bout du canon des fusils et, au bout du compte, le rock remplace la flûte du joueur de Hameln. On ne rit pas franchement mais on ricane sarcastiquement tout du long, et c'est bon!

Markel - - 43 ans - 29 août 2009