Meurtres à la cour de Richard III
de Sophie Cassagnes-Brouquet

critiqué par Ciceron, le 17 mars 2009
(Toulouse - 76 ans)


La note:  étoiles
Richard III, un éclair dans le ciel
Dévoré en quelques heures. L’ambition effrénée et les rivalités féroces sont les moteurs de ce récit essoufflant. Au suspense et rebondissements permanents s’ajoute l’intérêt d’y comprendre enfin quelque chose dans les dynasties Plantagenêts, York, Lancastre et Tudor qui “animent“ la fin du Moyen-Age anglais.

Ici, le sujet dépasse le livre. Richard III, roi d’Angleterre, descendant de Richard Cœur de Lion, assassin (présumé) de ses 2 neveux, trahi par ses vassaux, meurt à 32 ans les armes à la main, son armure transpercée par une dizaine d’armes de toutes sortes. Son règne a duré 2 ans 1 mois et 28 jours. Un éclair dans le ciel.

“Mon royaume pour un cheval !“ et le bossu difforme sont plus surement la propagande d’un écrivain élisabéthain au service de la dynastie ennemie Tudor, W Shakespeare. Au passage, les “princes de la tour“ étaient encore vivants après le couronnement de Richard III, il n’a donc pu les tuer pour monter sur le trône. Le récit évoque d’autres personnages ayant intérêt à leur disparition.

Ce roi divise l'opinion depuis cinq cents ans, il bénéficie aujourd'hui encore de plusieurs sociétés d'amis œuvrant pour sa réhabilitation.