Merlin, tome 6 : L'Ermite et le Nid
de Jean-Luc Istin (Scénario), Éric Lambert (Dessin)

critiqué par Septularisen, le 16 mars 2009
( - - ans)


La note:  étoiles
TOUJOURS AUSSI ENNUYEUX…
La conquête de l’’île sacrée d’Avalon par la déesse Ahès et Merlin est proche. Les parties en présence se préparent à la bataille. Seules, les dames du Lac n’ont aucune chance de pouvoir résister aux armées de Merlin, heureusement elles peuvent compter sur l’aide du Haut Roi Constantin qui leur est resté fidèle et prépare ses troupes à un assaut contre Ahès.

Toutefois, ses hommes n’étant pas assez nombreux, Constantin envoie Dame Ana (une dame d’Avalon qui vit auprès de lui…) dans la forêt enchantée d’Elbor, essayer de rallier à sa cause le mystérieux peuple des nains, qui vit caché dans la forêt depuis les temps ancestraux…
Dame Ana arrive à Phéléa, dernière cité des nains, et tente de rallier à l’armée Bretonne le roi des nains Scet-ikte…

Pendant ce temps Merlin continue son initiation à «l’art de la guerre», mais souffre d’un combat intérieur qui le tourmente chaque nuit…Le Bien et le Mal, la haine et l’amour… l’issue de ce conflit intérieur est encore incertaine… Vers quel aspect son être va-t-il basculer?...
Pour être sûre de la loyauté de Merlin, Ahès lui fait découvrir le chaudron sacré de Bran le béni, qui possède les mêmes pouvoirs que le Graal, à savoir le pouvoir de résurrection, mais avant de pouvoir s’en emparer il doit affronter Aelfinnig, le gardien du chaudron…

Rien à faire… l’histoire devient de plus en plus compliquée et le scénario de M. Jean-Luc ISTIN, tourne décidément en rond, et lorgne un peu trop à mon goût du coté du «Seigneur des Annneux» de John Ronald Reuel TOLKIEN, avec ici l’apparition du peuple des nains… mais n’avance toujours pas, ou en tout cas pas assez bien, pour captiver et passionner le lecteur, du coup je dois avouer que je lis les albums de cette série un peu en diagonale…

Heureusement pour moi, les magnifiques dessins de M. Eric LAMBERT toujours aussi beaux, et les coloriages de M. Bruno STAMBECCO, toujours aussi en nuances délicates, sauvent cette série de la nullité absolue…