De mort naturelle
de Michael Palmer

critiqué par Otbest, le 2 décembre 2001
(Bruxelles - 68 ans)


La note:  étoiles
Femmes enceintes: s'abstenir
L'intrigue est bien ficelée et la fin qui se déroule sous un rythme soutenu est inattendue. L'histoire se déroule au CHU de Boston et l'on y retrouve bien sûr tous les acteurs que l'on est en droit d'attendre dans ce lieu et dans un roman à suspense: une femme médecin en obstétrique, un chef de service attentionné, un directeur insensible, des collègues qui sont amis ou pas suivant que le vent tourne, un avocat dont s'éprend notre médecin, un ex acharné et pas très futé, une virologue sur le retour, un virologue qui se cache.... Il faut savoir que notre médecin prône également les médecines douces et n'hésites pas à prescrire des apports à base d'herbes aux femmes enceintes de sa clientèle. Puis subitement, c'est le drame. En plein accouchement deux femmes meurent et leurs enfants aussi. Une troisième sera sauvée in extremis mais pas l'enfant. Pourquoi ? Evidemment tout se retourne contre notre médecin, qui aura bien besoin de son avocat pour se défendre.
Un indice: les trois femmes ont suivies une cure d'amaigrissement à base d'herbes vitaminées prescrites par la société de l'ex de notre médecin. Vous n'en saurez pas plus. Cette histoire tient en haleine jusqu'au bout et n'est vraiment pas invraisemblable !!! Michael Palmer nous attire dans une histoire de gros sous.