Poison vert
de Patric Nottret

critiqué par Gooneur, le 11 mars 2009
(TOULOUSE - 40 ans)


La note:  étoiles
Honnête, à voir si l'auteur améliore le concept.
Synopsis :

Saviez-vous que le trafic le plus lucratif après celui de la drogue est celui des animaux exotiques ? Et que des mercenaires au service de grands laboratoires vont voler des plantes médicinales dans les jungles des pays pauvres ? Ces formes de criminalité contre l'environnement, qui dégagent d'énormes profits, bénéficient aux trafiquants en tous genres, aux laboratoires et aux groupes industriels.
Anticipant la réalité, Patric Nottret invente la FREDE, une équipe d'écoflics particulièrement atypiques formés pour prévenir et réprimer les crimes contre l'environnement. Dérangeante, remuante, cette section spéciale exerce ses curieux talents en collaboration souvent houleuse avec la police classique. « L'écologie passive c'est terminé. Maintenant on est armés jusqu'aux dents. »
Parmi eux, Pierre Sénéchal. « Détective vert » de son état, mélange de l'inspecteur Colombo et des agents de X-files, il est chargé de découvrir l'origine d'une plante inconnue trouvée sur un cadavre dans la forêt de Chevreuse. Son enquête l'entraîne en Guyane, sur la piste des seigneurs de la drogue et d'un laboratoire mondial de biotechnologies...

Mon avis :

Un policier sympathique, sur un thème quelque peu novateur, quoique vraiment pas assez approfondi à mon sens. On s'imagine au départ qu'on va être plongé dans les arcanes des grands labos de biotech., au final on a droit à de vulgaires empoignades avec la pègre sud-américaine. Quelques thèmes contemporains intéressants sont tout de même abordés (génie génétique, brevetage de molécules d'intérêt universel...) mais de manière relativement superficielle. Bref, sur le fond, je reste un peu sur ma faim.
Sur la forme, ça se lit assez facilement grâce à un certain humour de situations même si la fin m'apparaît complètement expédiée.
A l'arrivée, je suis quelque peu mitigé. Il y a là quelques ingrédients pour une série sympa mais il va falloir peut-être aller un peu plus au fond des choses et ne pas bâcler sa fin pour surnager dans la massive production de polars annuelle.