Les Aventuriers de la mer, tome 07 : Le seigneur des Trois Règnes
de Robin Hobb

critiqué par Calepin, le 5 mars 2009
(Québec - 42 ans)


La note:  étoiles
À trop vouloir tisser la toile, on en perd l'essentiel
4e de couverture : A la suite du tremblement de terre qui a détruit la cité des Anciens, Malta, le Gouverneur et sa compagne dérivent sur le fleuve du Désert des Pluies jusqu'à ce qu'ils soient recueillis par une galère chalcédienne qui les emmène vers une destination inconnue. Pendant ce temps, à Terrilville, la situation demeure très confuse : les navires chalcédiens font le blocus du port, la guerre civile réduit à néant l'unité de la cité, l'interruption du commerce, les incendies et les pillages ruinent la ville. La Compagne Sérille, sous l'emprise de l'inquiétant Roed Caern, devient une menace pour Ronica Vestrit, qui se voit contrainte de chercher asile auprès d'une famille de pêcheurs. A bord de la Vivacia, puis sur l'île des Autres, Hiémain se remet lentement de ses épreuves et finit par dévoiler à Kennit le terrible secret des vivenefs. Aux prises avec des destins contrariés, les héros de Robin Hobb continuent de lutter de toute leur énergie.

Mon avis : À l'ouverture du dernier tome, on comprend vite que l'intrigue ne semble pas vouloir se refermer. Cela m'a quelque peu déstabilisé dans la mesure où il serait temps, justement, de se rapprocher du centre de la toile. Mais avec les derniers développements, Hobb n'en donne pas l'impression, ce qui m'a agacé. Le trio Vivacia, Kennit et Hiémain (lui en particulier) m'a également agacé dû aux multiples rebondissements où tous et chacun passent proches de la mort pour en revenir changés. Bien que cela nous permette d'explorer davantage le lien entre les hommes et les vivenefs, je me demande si cela était vraiment nécessaire. Hobb a cette tendance à martyriser ses héros, pèche par excès comme si c'était une recherche d'intensité pour amener les choses plus loin. Malheureusement, dans ce cas-ci, ça donne l'effet inverse : j'y ai peu cru.

Pour mon plus grand bonheur, on plonge dans Terrilville en pleine guerre civile où Ronica Vestrit tente de sauver les meubles. Sérille et un certain Roed Caern, jeune marchand plutôt ambitieux (mais dont l'importance subite de son influence sur Sérille semble sortir de nulle part) menacent l'équilibre traditionnel de la ville. Ces événements permettent de mieux comprendre la gestion politique de Terrilville et l'importance donné au protocole.

De façon générale, c'est le tome que j'ai le moins aimé jusqu'à présent. Du moins, selon le contexte des autres tomes.
Dur, dur d'être un Vestrit 6 étoiles

Encore une fois le découpage français est ici assez frustrant car, il faut bien l'avouer, le récit est, dans l'ensemble, assez calme dans ce tome et quand, enfin, un retournement de situation pointe le bout de son nez, c'est déjà la fin. L'histoire n'en est pas inintéressante pour autant, j'ai bien aimé les évènements qui se déroulent à Terrilville et le développement de Ronica, pareil pour ce qui se passe à bord du Parangon, tandis que l'arrivée de Tintaglia change quand même beaucoup de choses, mais les intrigues de Hiémain et de Malta ont du mal à décoller par contre. Ce tome est donc assez frustrant dans le sens où, comme c'est la première partie du dernier tome en version originale, nous n'avons que des intrigues incomplètes qui nous laissent un peu sur notre faim.

Cependant, même s'il sert essentiellement à poser les jalons pour la suite, cela reste une bonne petite lecture avec un tome qui, à défaut d'être vraiment mémorable, nous prépare petit à petit aux évènements qui vont conclure cette saga.

Koolasuchus - Laon - 34 ans - 16 mai 2016


De loin, le moins bon volume 5 étoiles

Ce tome manque d'intérêt et manque de rythme. Il pâtit du très mauvais découpage éditorial, mais cela je le dis à chaque fois.

S'il ne remet pas en cause la bonne tenue de l'ensemble de l'édifice, pris isolément, ce tome mérite les oubliettes de l'histoire. Je n'en dirai pas plus, faute d'envie.

Fa - La Louvière - 48 ans - 9 janvier 2012


Vite ! la suite... 8 étoiles

Un tome intéressant et très ouvert qui donne envie de connaitre immédiatement la suite. Seule la partie un peu politique entre anciens et nouveaux marchands de Terrilville me semble un peu moins palpitante que le reste mais j’ai toujours autant de plaisir à suivre le destin de Ronica, Kennit et les autres.

Kabuto - Craponne - 63 ans - 16 novembre 2010


0.5 étoiles! 1 étoiles

Aventuriers de la mer (Les), tome 07 est un ouvrage écrit par Robin Hobb. Une fois de plus, le style laisse à désirer, il est d'une pauvreté abyssale à l'image de l'intrigue ennuyeuse au possible, factice. Les personnages sont superficiels. Un livre laborieux, sans intérêt.

Js75 - - 40 ans - 17 août 2010