Oranges sanguines
de Troy Blacklaws

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 4 mars 2009
(Montréal - 55 ans)


La note:  étoiles
Redux
Curieusement, Blacklaws revient avec une copie presque identique de son premier effort remarqué « Karoo boy ». Encore une fois, la narration de cette autobiographie est donnée à un garçon blanc élevé durant la ségrégation en Afrique du Sud. Avant tout, un roman initiatique, la première partie s’attarde sur la douce enfance du protagoniste au cœur d’une contrée aride entourée de bêtes sauvages. Ensuite, vient évidemment l’adolescence au lycée et l’éveil sexuel.

L’Histoire de l’Afrique du Sud est utilisée comme toile de fond - L’assassinat de Biko. L’emprisonnement de Mandela. Mais, c’est le développement de cet enfant sensible, appelé à choisir un côté, qui est au cœur du récit. Tout comme dans le précédent roman, le style littéraire est simple, coloré et axé sur l’observation. Encore une fois, le texte est truffé d’afrikaans et comporte un lexique.

Le manque d’originalité m’empêche de donner une note élevée. Néanmoins, il s’agit d’un roman de climat réussi.
APARTHEID 4 étoiles

Sur les traces d'un petit garçon qui deviendra grand nous vivons l'apartheid.
A travers son parcours, on comprend finalement que nous sommes toujours l'étranger de quelqu'un d'autre.
Intrus sur une terre où nous sommes nés, sur la base d'un principe qui s'appelle le racisme.
Ce livre finit bizarrement, j'attendais un peu plus de ce roman.
Ce n'est qu'une fuite en avant ...

Esblandin - colomiers - 42 ans - 7 décembre 2011