Erminio le Milanais
de Joseph Béhé (Scénario), Amandine Laprun (Scénario), Erwann Surcouf (Dessin)

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 23 février 2009
(Montréal - 55 ans)


La note:  étoiles
Les heurts de l’intégration
Beaucoup d’attention a été portée au récit de ce roman graphique racontant le parcours d’un jeune instituteur Milanais en Sicile. Dès son arrivée, le valeureux Erminio doit faire face à l’intolérance des piliers locaux qui ne voient pas d’un bon œil la présence d’un ‘étranger’ en leurs terres. De même, il doit user de ruses pour convaincre les parents ouvriers ou artisans que l’avenir de leurs enfants passe par l’école.

Si le décor pittoresque et les saynètes comiques ont un certain charme, l’histoire étalée sur plusieurs années est fort complexe, d’autant plus qu’elle est narrée. Je dois avouer m’y être perdu souvent. Le dessin en noir et blanc est joli, mais on a du mal à discerner un personnage de l’autre. Quand je pense à l’Italie, immédiatement ce sont des couleurs qui me viennent en tête. Le rouge, l’orange et le jaune. Je me demande alors pourquoi ce choix du noir et blanc ?