Le cercle des loups
de Nicholas Evans

critiqué par Maya, le 26 novembre 2001
(Eghezée - 49 ans)


La note:  étoiles
L'appel de la forêt
La petite ville de Hope est en effervescence, un loup est descendu des montagnes. Les fermiers, menés par le charismatique Buck Calder, veulent éliminer la meute pour protéger leur bétail.
Mais le loup est un animal protégé, c'est pourquoi une association de protection de la nature envoie Hélène Ross afin d'étudier les animaux et d’éviter le massacre. Dans cette communauté méfiante et fermée, elle n'aura qu'un seul allié : Luke, le propre fils de Buck Calder.
Après le succès de « L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux », Nicholas Evans devait passer le cap difficile du deuxième roman. Il était évidemment attendu au tournant. Il s’en tire plus qu’honorablement avec « Le cercle des loups ».
Grands espaces, histoire d’amour, personnages forts et complexes, suspense, tous les éléments sont réunis pour faire passer au lecteur un excellent moment. Véritable ode à la nature sauvage, « Le cercle des loups » est aussi un appel à la tolérance, à vaincre nos préjugés et nos peurs ancestrales pour éviter l’engrenage stupide de la violence.
Nicholas Evans est bien parti pour devenir une valeur sûre de la littérature.
Comme un bon film qu'on revoit plus d'une fois... 9 étoiles

Magnifique histoire d'amour, grands espaces, montagnes, air pur, nature... Comme un voyage dans les Rocheuses américaines! J'aime la complexité des personnages, qui s'aiment et se haïssent, comme c'est le cas dans la vie!

J'adore ce roman, je l'ai lu et relu à plusieurs reprises, comme on regarde plusieurs fois un bon film. D'ailleurs, lorsque je le lis, j'entends presque la musique avec les scènes que je vois dans ma tête! J'ai particulièrement aimé les personnages de Luke et Helen, auxquels on s'attache beaucoup, comme j'ai détesté ceux de Buck et Clyde!

C'est un roman qu'on lit dès qu'on a une minute de libre, mais on appréhende de voir (trop vite...) arriver la fin; on se sent triste de devoir quitter l'histoire et les personnages...

Seul petit bémol: l'édition que j'ai lue comportait plusieurs fautes grammaticales et/ou orthographiques, ce qui m'agaçait...

Suggestion musicale pour être dans l'ambiance tout en lisant ce livre:

- « Hymns of the 49th parallel » de k.d.lang
- « Canoe country » Solitudes (Dan Gibson) pour encore plus de relaxation...!

BBelle - Joliette (Québec) - 58 ans - 24 mars 2013


envoûtant 10 étoiles

Je ne le cache pas,le loup me passionne depuis ma plus tendre enfance. C'est pourquoi ce livre est venu dans mes mains Je connaissais l'auteur de nom mais sans avoir lu la moindre oeuvre de lui.
Et que dire de ce livre à part qu'il est fabuleux? Il se lit d'un trait, on s'attache aux personnages, on prie pour que les loups s'en sortent indemnes mais on comprend bien sûr le parti des éleveurs

Un livre épatant tout simplement

Camenowk - - 33 ans - 5 novembre 2011


Nature et grands espaces américains dans votre fauteuil 9 étoiles

Une grande bouffée d'air pur sur fond de Far west moderne. Le sujet : la réintroduction des loups dans le Montana par l'auteur de "l'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux". C'est tout aussi captivant et on le termine à regret.

Bigoodi - - 56 ans - 13 février 2011


Plongée dans la mentalité du fond des USA 8 étoiles

Dès les premières pages, je suis restée scotchée à ce livre. C’est une belle histoire, magnifiquement bien écrite. Une histoire qui va bouleverser la vie de tous les personnages qui la traversent. Les personnages sont finement décrits et très divers, attachants comme Helen, râleuse, gaffeuse et à l’humour caustique : « Pourtant, elle n’était pas d’un naturel bilieux, bien au contraire. En temps ordinaire, elle était même encline à faire montre d’une ouverture d’esprit qui frisait l’inconscience, toujours prête à accorder le bénéfice du doute, parfois en dépit du bon sens. Mais aujourd’hui, outre la ville la chaleur d’étuve qui y régnait, les motifs de mauvaises humeurs ne lui manquaient pas, le moindre n’étant pas le fait qu’elle était sur le point d’avoir vingt-neuf ans, âge qui lui paraissait aussi fatidique qu’écrasant. C’était bien plus grave que d’avoir trente ans. A trente ans, au moins, la catastrophe est avérée. Avoir trente ans, c’est pareil que d’en avoir quarante, ou cinquante. Ca peut être une espèce de mort, car si à cet âge-là on a pas encore de vie à soi, on est quasiment assuré qu’on n'en aura jamais.
Helen aurait vingt-neuf ans demain et, à moins que la divine providence n’intervienne en sa faveur, à l’aube de ce beau jour elle serait toujours chômeuse, célibataire et malheureuse comme les pierres. »

Je me suis aussi beaucoup attachée à Luke, solitaire à cause de son bégaiement.

L’écriture est sympathique, souvent ironique. Nicholas Evans coupe souvent son récit en plein milieu d’une scène pour obliger le lecteur à aller toujours plus en avant. C’est un peu agaçant mais très efficace.

Il montre les deux points de vue. Même si on le sent plus du côté des défenseurs des loups, il a le mérite d’avoir essayé de se mettre à la place d’un éleveur.

Mademoiselle - - 36 ans - 24 novembre 2005