Lucienne
de Jules Romains

critiqué par Azeddine6666, le 30 janvier 2009
(tiaret - 39 ans)


La note:  étoiles
L'autre chez Jules Romains
Jules Romains dans son roman « Lucienne » a bien voulu nous montrer que le dialogue entre l’homme et soi-même est bien évidemment nécessaire pour que la conscience humaine puisse survivre. Pour parvenir à ce qu’il veut, Romains a utilisé des personnages si incommodes dans le comportement de leurs idées et leurs tendances en choisissant des événements moins importants que leurs auteurs.

Lucienne, qui est le principal caractère est en même temps le narrateur, est bien l’auteur d’un drame provoqué par une série de sentiments très touchants par leur dureté et par le monologue qui prend place même dans les petits détails de la vie quotidienne de Lucienne.
On s’aperçoit, dès le début, que la vie de Lucienne était indéfinissable par le vide qu’elle a y trop souffert avant même qu’elle ait l’intention de partir pour travailler chez la famille Barbelée.
Les événements de ce roman sont, au sens exact du mot, inclinées exclusivement à découvrir l’autre rive de la vie des Barbenelets et leur partage avec ardeur la vie et tout ce qu’il peut apporter de différentes sentimentalités.

Et, tout en lisant, on découvre simultanément que Romains veut bien nous montrer comment l’homme se sent la ruine lorsqu’il essaye de faire des relations avec les autres, il feigne découvrir l’autre et comment est-il difficile pour l’homme de s’orienter et capturer une direction pour sa vie, et que lui, peut être fait emparer de ses inquiétudes.
On découvre, tout de même, que plus l’homme s’approche de l’autre plus il approche de se sentir le chagrin. « L’autre », chez Romains n’apporte que le malheur par ses espiègleries : la jalousie, la haine, et la torture psychologique qui sont causées conformément par l’éternel malentendu entre les hommes.

Par les hommes de Lucienne, on comprend si clairement que Lucienne a besoin de « l’autre » tout en connaissant de profond d’elle-même d’avoir une idée de s’engager dans telle phase dans sa vie. Son état d’âme l’empêche de ne pouvoir faire aucune démarche envers l’autre. Ce « autre » néanmoins va lui posséder, elle craint l’hésitation qui lui fait tant de mal et en même temps elle torture soi-même et le lecteur par ses sensations qui sont si graves et perçantes.
Lucienne a refusé totalement ce genre de vie, la vie de ceux lesquels elle instruit le piano, mais elle n’accepte que la beauté de ce Monsieur qui s’appelle Febvre. Cet homme l’a fait une femme toute différente, raisonnable, une femme qui veut trouver la chose manquante pour aimer de nouveau un homme qui peut, selon elle, rendre ce qu’elle a autrefois perdu. Elle se dit « ce que je veux, c’est garder, c’est augmenter un bonheur que nous avons en ce moment, qu’il est rare d’avoir aussi plein, aussi pur, et que se nourrit de paroles, certes, mais de leur chaleur plutôt que leur sens » [p, 100]

Romains par Lucienne veut bien nous montrer que l’amour est essentiel pour escamoter les offenses de cette vie qui nous tourmente. Lucienne a aussi bien compris que la vie a besoin de s’expliquer par les autres. Elle est si confuse de choisir ce qu’elle lui convient au milieu des obligations que nous rencontrons parfois. Lucienne souffre par l’insistance et la présence chronique des idées qu’elle n’en veut point. Cette surcharge des idées qui est difficile à l’homme de porter, est fort ennuyeuse pour la nature humaine. On voit bien que l’homme est impuissant à supporter comme si aisément les contradictions qu’elles sont faites en lui. Dans ce roman, il est clair qu’il y en a une clarté des faits des personnages qui sont très ouvert pour que le lecteur puisse comprendre aussi les réactions faites par Lucienne comme un principal personnage.

On doit admettre que l’interprétation des faits de ce genre de littératures est difficile à faire et surtout qu’on rencontre un roman que ses faits se déroulent dans un monologue comme celle du Lucienne.

D’abord, Lucienne commence à remarquer que les choses de la vie des autres, et elle s’étonne d’avoir trouvé une toute nouvelle expérience de sensations plus nouvelles, plus choquantes parce qu’elle considère ce monde avec une naïveté si loin de ce qu’elle pense.
Le moment où elle s’avise qu’il lui faut affronter une épreuve fortement rapprochée du malheur, car, elle pense que la vie des autres n’est qu’un mal prêt à tout moment ou on pense que nous venons d’entrer dans leur monde virtuel.

Elle a créé un monde où elle peut voyager librement dans un espace plein des idées qu’elle veut chaleureusement. Autour d’elle-même, elle pense que les autres ont besoin de sa contemplation pour lui faire au moins une réconciliation entre elle et le monde extérieur.
Mais ces choses ne veulent pas marcher comme elle les veut, car, elle a peur que les choses et les créatures lui fait une personne étrangère, isolé et écarté. Lucienne tout de même sait bien qu’elle puisse trouver le chemin qui mène vers le bon sens chez des gens à lesquels elle ignore même leurs apparents sentiments. Lucienne dans ce roman est le point central à qui le monde entier s’oriente pour pouvoir donner à ce personnage une vision plus claire pour rendre les choses faciles à comprendre.

Romains a créé une scène qui provoque chez le lecteur un sentiment de confusion et bizarrerie car le décor est blême (les événements sont très rares), et les personnages que Romains a additionné sous l’oeil de Lucienne. Ces personnages sont moins directs que leur manière d’expression selon les voeux de l’auteur.

Lucienne, tout à coup, a appris que les deux jeunes filles ont un rapport plus étroit, et qui peut détruire si définitivement le cercle vierge de la distance que Lucienne a conservé si longtemps à l’égard des autres. Elle préfère toujours s’épargner de toute faiblesse causée par une sentimentalité de la part de l’autre. Cependant, elle accepte l’idée qui dit que l’autre est beau et mérite d’être tant aimé en dépit de toutes ses hésitations pour se décider par l’autre.
Apparemment, on comprend, dès le début, que Lucienne vit une période terrible, car, elle la considère le carrefour de sa vie. La plus importante chose que nous devons remarquer, c’est le moment présent qui compte le plus chez Lucienne. Alors, Romains veut bien nous montrer que l’âme de l’être humain est bien frustrée par le temps du présent. Sans mentionner le futur, ni le passé, le roman est composé des deux scènes monotones, fatigantes, vague et invivables comme le présent de notre réalité que nous y menions.

En plus, ce qui est plus intéressant, c’est la manière que Lucienne pense. Elle parle directement, sans aucune entrave, avec le lecteur qui, à son tour, a une conception qui lui permet envisager que ce monologue est commun et partagé entre les êtres humains.
Lucienne entre dans une phase décisive dans sa vie pour pouvoir mettre les points sur les i. Cette phase est sa compréhension mature qui est introduite par sa conscience qui maintenant est en train de faire différence entre ce qu’on possède et ce qu’on ne possède pas. Le malentendu, pour être plus claire, est fait entre le monde extérieur et Lucienne. Elle pense que ce qu’on possède des autres n’a aucune relation avec notre conscience.

Personnellement, je pense que l’interprétation de ce roman est un peu compliquée parce que les faits et les personnages sont comme ils devraient être sans aucun changement pour l’auteur. Et, ça peut aider conformément à rendre les choses plus équivoques.
Lucienne, donc, se trouve dans un état psychologique qu’on peut l’appeler étroitement et plus exactement le Narcissisme et par cet état elle peut se défendre contre le craint causé par l’autre.

La peur que Lucienne a l’a conduit à faire maintes idées sur l’autre. Elle le considère comme étranger, indésirable et très probablement un ennemi malgré l’affection qu’elle montre tout envers l’autre. Assurément, la beauté de M. Febvre rend Lucienne plus acharnée à résoudre l’énigme dans laquelle elle se trouve. Elle refuse carrément l’idée qu’elle a tombée dans son amour à cause seulement de sa beauté. Et ceci n’empêche pas qu’elle se considère belle car « il ne faut pas s’apercevoir de la beauté, ne faire que la frôler distraitement, ne pas y réfléchir, ne s’en informer qu’une vague idée convenue. Si on se met à la considère, si la regarde en face, elle entre d’un bloc dans la vie, et il n’y a plus qu’elle. « [p, 151]

L’histoire de ces sensations est probablement la cause d’une jalousie incertaine de la part de deux filles qui sont obligées à laisser choir le berceau dans les mains du Lucienne. Ces deux soeurs ont déjà souhaité ce jour qu’une fille doit venir chez eux pour faire une résolution finale à leur rivalité. Et pourtant elles sont à l’aise maintenant et surtout après avoir terminé avec ce problème qui pour bien voici des années qu’elles se détestent.

Enfin, on voit Lucienne d’un oeil très attentif pour garder les moindres détails de telle personnalité qui nous fait trop de pensées sur nous-mêmes. On doit se rappeler néanmoins que trop souvent on ignore les choses si délibérément et pourtant elles sont bien utiles pour notre existence.

PAR : AZZEDINE OUAZIR