Le week-end
de Bernhard Schlink

critiqué par Alma, le 29 décembre 2008
( - - ans)


La note:  étoiles
Le passé en procès
Extrait de la 4e de couverture : « Après plus de vingt ans passés derrière les barreaux, Jörg est gracié par le président de la République allemande. Pour ses premières heures en liberté, sa soeur Christiane a organisé des retrouvailles avec de vieux amis dans une grande demeure à la campagne, près de Berlin. Mais ce week-end, qu'elle avait souhaité paisible, est difficile à vivre pour tout le monde, tant les questions de responsabilité, de culpabilité et de pardon sont dans toutes les têtes. Car Jörg est un ancien terroriste de la Fraction Armée Rouge... »

En concentrant l’action de ce roman en trois jours et en un même lieu, Schlink en fait une sorte de huis clos non dénué de coups de théâtre . Alternent moments de tension et d’affrontement, moments d’apaisement et de tendresse ; des alliances où des couples se forment ; les masques tombent . Malgré l’amitié , des questions sur la responsabilité, le remords, sont posées à Jörg qui, bien que diminué, va tenter, sans renier son passé, de vivre autrement le peu de temps que son état de santé lui accorde .

Un portrait de groupe d’anciens militants ou activistes qui traite de la question de l’engagement politique mais qui dépasse le cadre de la Fraction Armée Rouge et débouche sur le thème plus général du terrorisme
Un week-end raté. 2 étoiles

Dans sa volonté de sonder le passé récent de son pays, Schlink a multiplié les formes et les genres, avec plus ou moins de réussite. Ici, le huis-clos proposé pouvait être intéressant s'il n'était pas aussi mou et prévisible. Un gros ratage, même si l'originalité de l'idée de départ était pleine de promesses malheureusement non tenues.

Sotelo - Sèvres - 41 ans - 4 novembre 2020


Grotesque 2 étoiles

C'est grotesque du début à la fin. Un toute petite oeuvre emphatique réellement peu crédible. Dommage, car le thème était porteur et les personnages bien imaginés. La réalisation est molle et ne débouche sur rien de convaincant.

Bidoulet - - 56 ans - 6 septembre 2010