Les 9 vies d'Edward
de Chrystine Brouillet

critiqué par Clo7, le 20 novembre 2001
(Charleroi - 24 ans)


La note:  étoiles
Chat alors !
Edward est un magnifique abyssin au pelage fauve et aux superbes yeux verts dont Delphine, la maîtresse photographe, prend délicatement soin. Ils vivent à Paris.
Pour Edward, c'est sa neuvième vie ; sa dernière, celle où il a le plus d’expérience. Il ferait n’importe quoi pour rendre Delphine très heureuse. Oui mais n’importe quoi ; c'est quoi ?
Delphine a deux amies, Audrey et Géraldine. Elle aime les hommes, beaux de préférence, comme cet étrange Américain à la vie inquiétante. Que va faire Edward ? Ce livre vous le dit et, après sa lecture, vous ne verrez plus les chats de la même manière. C'est un roman d'amour fantaisiste sur fond de polar, avec un zeste de gastronomie (le chat a eu pour maîtres quelques gourmands, dont un chef français, et les odeurs arrivent jusqu'à nous), des esquisses historiques (en 9 vies, on a de quoi voir), des caresses et le regard fidèle mais lucide d'Edward sur l'étrange race des hommes. L’auteure s’est beaucoup documentée pour que les moindres détails soient véridiques. Elle n’a pas ménagé sa peine pour nous offrir une œuvre joyeuse à l'écriture soignée et évocatrice. Tout coule de source dans une langue alerte digne d’une excellente conteuse.
Edward 7 étoiles

Delphine et son chat Edward sont liés par un amour réciproque et ont tout pour être heureux. Seul problème, Delphine photographe artistique choisit ses amoureux sur des critères esthétiques peu judicieux au point de se trouver en danger de mort. Edward riche de l'expérience de ses 8 vies précédentes essaie de l'amener à un bon choix. Le récit "policier" est émaillé des épisodes des autres vies d'Edward ce n'est pas toujours judicieux mais l'ensemble reste cohérent.

Eoliah - - 73 ans - 22 avril 2023


Charmant 6 étoiles

Les principaux personnages : le chat Edward, narrateur, qui raconte ses neuf vies, et Delphine, sa maîtresse qui n’attire pas d’hommes raisonnables. Elle a beaucoup d’amants, mais n’aime que sa grande amie Audrey, son chat Edward et la photographie. L’auteure, Chrystine Brouillet, donne aux chats un profil psychologique très développé. Elle leur attribue des sentiments humains tels que tendresse, jalousie, etc.

Les premiers chapitres ne facilitent pas la compréhension de l’histoire et les souvenirs entremêlés d’Edward, dans ses anciennes vies, sont parfois absurdes. J’ai été captivée par la dernière moitié du livre. C’est une comédie romantique dans laquelle s’intègre une intrigue policière.

L’auteure nous fait visiter l’Angleterre. Y a aussi Paris, l’endroit où se déroule la 9e vie du superbe chat Edward qui s’empresse à trouver un chat parfait pour sa maîtresse Delphine, avant que l’irréparable arrive. Intéressante lecture pour les amoureux des chats.

Saumar - Montréal - 90 ans - 24 août 2010


Pas convaincue 5 étoiles

Je n’ai pas vraiment aimé cette histoire « toute en couleurs ». Elle ne m’a à aucun moment emballée, une intrigue policière qui m'a embrouillée, même si j’étais curieuse de connaître le dénouement. Je ne me suis pas intéressée à lire les vies antérieures d’Edward, trop nombreuses, qui me faisaient perdre le fil de l’histoire. Le style de Brouillet ne m’a pas convaincu, je l’ai même trouvé irritant.

Shan_Ze - Lyon - 40 ans - 20 avril 2009


magnifique 8 étoiles

Tout comme l'auteure, j'adore les chats. Et lire l'histoire d'une jeune femme racontée par son chat qui lui cherche un mari. Seul hic, l'histoire est complètement prévisible, la fin n'étonne personne (les méchants sont punis et les gentils vivent heureux jusqu'à la fin de leurs jours...) Edward est excellent conteur et sa vision du monde est très drôle.

Gwenaelle - - 32 ans - 1 juin 2006


La confusion des genres 3 étoiles

J'ai eu beaucoup de difficulté à terminer cette lecture. A tout moment, l'auteure nous éloigne de l'intrigue principale en nous relatant les vies antérieures de Edward, le chat du personnage principal.

Ceci a pour effet de nous faire décrocher d'un récit central assez mince et longuet pour nous transporter dans des histoires encore plus échevelées.

Aaro-Benjamin G. - Montréal - 54 ans - 5 juillet 2004