Le pavillon des douanes
de Jean Jauniaux

critiqué par Ddh, le 26 novembre 2008
(Mouscron - 83 ans)


La note:  étoiles
surréalisme et truculence à la belge
Au fil des nouvelles, Jean Jauniaux prend par la bande et avec beaucoup d’humour des faits d’actualité comme le non français au traité de Maestricht et Justine Hennin à Roland Garros. Dans un surréalisme goguenard, il traite du travail des interprètes, il joue sur les mots avec un quidam prénommé Hugo et Victor comme nom de famille…Que dire de la grande dune de St-Idesbald édifiée en pyramide par Idesbald sous l’anagramme Labudedsis au temps des pharaons ! Et ce délire d’imagination se poursuit tout au long du livre pour finir en apothéose avec l’@rche des mots qui sauve notre langue comme le furent les animaux de celle de Noé.
Très plaisant à lire car d’une écriture élégante mais sans raffinement superfétatoire, ce livre permet de passer un excellent moment et d’oublier ainsi tous les tracas de la vie courante ou, en tout cas, de les relativiser.