366 jours de poésie
de Auteur inconnu

critiqué par Nance, le 23 novembre 2008
( - - ans)


La note:  étoiles
Un moment de détente, quelques belles découvertes
366 poèmes (pour les 366 jours de l’année) de grands poètes (français, en majorité) qui portent surtout sur les thèmes des saisons, les mois, les climats et les fêtes.

J’ai passé un bon moment de détente, mais les poèmes ne m’ont pas tous touché. Peu m’ont marqué, certains étaient même à la limite kitsch, dignes des calendriers! Mais j’ai fait quelques belles découvertes (Laforgue, Apollinaire, ...) et valent à elles seules la lecture de ce recueil. Les images de Michel Maïofiss sont agréables, un plus, mais pas essentiel. Quelques poèmes que j’ai trouvé intéressants :

- Après-midi d'automne, Jules Laforgue, « Seul, sans amour, sans gloire! et la peur de la mort!; Et la peur de la vie, aussi! Suis-je assez fort ? »
- Mardi gras, Guillaume Apollinaire, « Nuit plus étoilée que les nuits habituelles; Stellée de gemmes au scintillement pâle; (Perle, opale; Émeraude et spinelle) »
- Hymne au soleil, Edmond Rostand, « Toi qui sèches les pleurs des moindres graminées; Qui fais d’une fleur morte un brillant papillon »
- L'hiver m'est fleur, Bernard de Ventadour, « que l'hiver m'est fleur; la neige, verdure »
- Bal, Pierre Morhange, « Le bonheur dansera sans moi »
- Devant le feu (et aussi, Soir d'hiver, notre classique québécois!), Émile Nelligan, « Moi qui me sens toujours l’amertume dans l’âme »
- Le grillon, Jean-Pierre Claris de Florian, « Pour vivre heureux, vivons caché. »
- Entre, cher Mars!, Emily Dickinson, « Qui frappe ? c'est Avril ?; Ferme la porte à clé »
- Le temps des cerises, Jean-Baptiste Clément, « J'aimerai toujours le temps des cerises; C'est de ce temps-là que je garde au coeur; Une plaie ouverte; Et dame Fortune, en m'étant offerte; Ne saurait jamais calmer ma douleur »
- Mes deux filles, Victor Hugo, « L'une pareille au cygne et l'autre à la colombe; Belle, et toutes deux joyeuses, ô douceur ! »