Otage de la nuit
de Richard Matheson

critiqué par Alouette, le 11 novembre 2008
(Seine Saint Denis - 39 ans)


La note: étoiles
Ca se lit tout seul
Un couple en crise décide de tenter une réconciliation en passant quelques jours dans un chalet éloigné de tout. Cette petite maison avait été leur refuge pendant leur voyage de noces. Dès leur arrivée, rien ne se passe comme prévu. Le froid les surprend (est-ce une façon détournée de montrer l'ambiance qui règne dans le couple ?). Puis David fait la connaissance d'une très belle femme voluptueuse et volcanique, Marianna. Commence alors la descente aux enfers.
Il cache tout d'abord la vérité à sa femme, Ellen, par peur de la faire souffrir. Elle essaye quand même d'oublier une ancienne infidélité quand même. Il faudrait pas qu'elle ne veuille plus de lui. Puis il se rend compte que Marianna n'est pas une femme ordinaire. D'étranges phénomènes se passent dans le chalet empêchant même à chaque fois toute tentative de réconciliation avec sa femme. Va-t-il enfin pouvoir comprendre ce qui se passe ?
Le récit est du point de vue de David. On le sent rongé par la culpabilité, près à tout pour reconquérir sa femme mais aussi très fragile psychologiquement. Marianna est une tentatrice qui tente par tour les moyens de le perdre. Va-t-elle y arriver ?
J'ai l'impression d'avoir déjà lu cette histoire sans arriver à retrouver les références précises de l'ouvrage en question.
C'est un bon livre mais pas mon préféré de Matheson.
Famélique 4 étoiles

Pas le meilleur de Matheson, qui reste surtout excellent dans ses nouvelles de SF ou d'horreur. En ce cas l'auteur nous livre un récit conté par David, l'époux, et si on est de son coté tout le long chacun pourra être plus ou moins convaincu par la persistance de l'ennemi (Marianna) dans l'aventure de ce couple. Des scènes de huis-clos bien huilés; des truismes psychologiques bien sûr, un téléphone qui sonne à minuit, des ruptures de rythme avec beaucoup de promesses de suspense , mais en définitive beaucoup de moyens pour peu d'arguments.

Monde Vrai - Long Beach - - ans - 10 février 2012