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Un garcon de compagnie critiqué par Clo7, le 21 novembre 2001 La note: 
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| Les illusions du désir | |||||||
| Un garçon de compagnie est une histoire noire et dense qui met au premier plan les ravages de la passion. Une tragédie couve à Saudade, la demeure d’un grand propriétaire terrien. L'époux est absent, la femme est jolie, le prêtre a des désirs, le garçon de compagnie de quinze ans des idées… Chaque partie de ce second roman de la trilogie brésilienne de Pierre Samson est ponctuée d’un conte, image d’une sagesse populaire qui transcende. On va de surprise en surprise au fil des pages. Dans un monde étonnant, les personnages sont faits de chair et de sang. L'écriture de Samson naît du déséquilibre. Elle le pousse à créer quelque chose qui le dépasse. Il prend des risques, beaucoup de risque, au risque de se tromper parfois. Son écriture a gagné en maturité, elle est sensuelle, lyrique mais dénuée d’excès, réjouissante et colorée en un mot : efficace. Perle de lecture : « Les rencontres fortuites sont comme l'innocence, c'est-à-dire une invention pour les nostalgiques d'un monde meilleur qui, soit dit en passant, n'a jamais existé. » |
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