Le Messie de Belem
de Pierre Samson

critiqué par Clo7, le 21 novembre 2001
(Charleroi - 24 ans)

La note: étoiles

Amour-samba

La quatrième de couverture annonce: « D'entrée de jeu, un dénommé Jadson Caldeira meurt sous la torture au Brésil. Pourquoi ? Comment cet homme simple a-t-il abouti en prison ? Qui était vraiment celui qui se reconnaissait un seul crime : celui d’aimer ? » .
Ce roman est l'histoire d’un homme ordinaire que l'amour projette dans l'extraordinaire. Par amour, il est prêt à tout, n’importe où. L’histoire de Jadson Caldeira est reconstruite petit à petit par différents personnages. Selon la rumeur publique, il est devenu un libérateur et le gouvernement prend peur. Il dépêche un historien afin de faire toute la lumière… C'est par les hasards de la vie et de l'Internet que j’ai découvert Pierre Samson. Après l’homme, j'ai voulu connaître l’oeuvre et j'ai lu ce premier volet de sa trilogie brésilienne. Samson est un auteur passionné du Brésil et des Brésiliens et chaque mot, chaque phrase sue de ferveur pour l’un et l’autre. Deux perles relevées au cours de la lecture :
« Le plus difficile à apprendre, c'est la pure ignorance. » « Imaginez la vie sans la moindre entorse à la vérité. Ce doit être ça, l'enfer. » Ce livre est loin d'être l’enfer même s'il n’est pas tout à fait le paradis. On peut saluer l'originalité et la puissance de l’écriture et la liberté de l’imaginaire.