Quand bien même je verrais - témoignage
de Sophie Massieu, Florence Montreynaud

critiqué par Veneziano, le 12 octobre 2008
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Pour dédramatiser le handicap, soyons audacieux
Ce quasi-entretien, cet ouvrage à quatre mains est une biographie-témoignage en forme d'hommage à une jeune femme atteinte de cécité - "miraud", comme elle se qualifie elle-même, diplôme en philosophie et histoire, et devenue journaliste, en tant que fille de gardienne d'immeuble. C'est son caractère, parfois entier, son audace, son ambition, sans une once de quelque élément négatif, qui l'a conduite à ne pas s'auto-limiter, à tout faire pour vivre une vie normale.
La thèse avancée par l'auteure consiste à justifier l'importance de donner une éducation la plus normale possible à ces enfants et à les motiver, et quelle belle morale, face à un exemple qui a si bien réussi.
Le ton n'est jamais misérabiliste, bien au contraire, alors qu'il l'aurais pu. Voilà un bel optimiste, et un ouvrage qui donne la pêche, l'envie d'agir et d'être généreux.

Cela me confirme les qualités humaines de Florence Montreynaud, connue récemment, aussi charismatique, dynamique que courtoise.
Je salue Emmanuel, ami de lycée, dont j'ai eu la surprise de voir le nom apparaître.