Affiches van de Belgische kust, 1890-1950 - Affiches de la côte belge
de Marie-Laurence Bernard, Roland Florizoone

critiqué par Jules, le 19 novembre 2001
(Bruxelles - 80 ans)


La note:  étoiles
Aussi un certain intérêt historique
Ce n’est pas d’aujourd’hui que le tourisme est une activité économique dont chaque région souhaite profiter.
La France vendait ses plages de la Somme, Le Touquet, Hardelot et d'autres, ainsi que la région du Midi et ses réseaux de chemins de fer pour s'y rendre (PLM). Elle vendait aussi ses stations de sports d'hiver.
La Belgique en fera tout autant avec Spa et les Ardennes, mais surtout avec la côte belge. Elle fera faire des affiches pour la côte dans son entièreté, alors que les villes ou stations balnéaires en commanderont pour elles-mêmes. Mais comme pour le PLM français (Paris-Lyon-Marseilles), les chemins de fer feront aussi leur propre publicité pour transporter les voyageurs vers nos stations balnéaires.
Nous trouvons ici un très grand choix d'affiches de styles assez variés et pour quasiment toutes nos plages.
Certaines ont même été faites par des compagnies étrangères, notamment anglaises, désireuses de transporter leurs nationaux vers nos plages.
Les styles vont évoluer avec le temps et les arguments utilisés changeront aussi. Par exemple, Knokke - Le Zoute étant devenue une plage « royale », elle le mentionne sur une affiche sur laquelle elle montre un Anglais, une Hollandaise et une Française qui regardent notre plage. L'affiche montre qu'il y a un aéroport et le golf et que tout cela est bien proche de l'Angleterre, de la France et, bien sûr, de la Hollande.
Dans ce livre nous retrouvons l'affiche de Cassiers sur le Coq Sur Mer.
Ce livre est bilingue au niveau de son texte, mais il est assez intéressant de voir que la plupart des affiches, au début, ne sont que francophones. Ce n’est que plus tard qu'elles deviendront bilingues.
Un beau livre, mais qui a aussi un certain intérêt historique.
Un autre livre ! 7 étoiles

Je me sers d'un autre livre pour émettre une opinion en réponse à celle émise par Leura.
Il est vrai que les débats d'idées peuvent être intéressants, quand ils portent sur un livre ou les idées qu'il donne, mais vous imaginez tout ce que devrait lire le brave quidam qui voudrait un simple avis sur le bouquin d'Harpman ?... Ecroulé, le quidam, avant que d'avoir lu le quart !... Et entrant dans des débats personnels, dont il ne connaît pas le dixième et qui ne l'intéresseront probablement pas !... Il me semble qu'il y aurait là un problème à résoudre: comment débattre de certains sujets alors que l'on sait que l'on va sortir du cadre du livre ?
En outre, des critiques éclair d'une très grande longueur ne passionnent pas tout le monde et je ne crois pas que cela soit le but. Elles me semblent davantage faites pour émettre un avis sur le livre, et lui seul, et en quelques lignes.La concision est aussi un art ! (Oui, c'est moi qui le dit ! Etonnant, non ?)
Oui pour les débats, mais où ? La messagerie ne remplit pas le rôle souhaité par certains, dans la mesure où elle n'apparaît pas pour tous et n'alimente donc pas un débat public. Elle n'a son intérêt que pour des échanges personnels, cela me semble évident. Alors ?...

Jules - Bruxelles - 80 ans - 17 décembre 2001