Ce que nous avons eu de meilleur
de Jean-Paul Enthoven

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 2 octobre 2008
(Montréal - 55 ans)


La note:  étoiles
Potinage au Palais de la joie de vivre
Divagations intellectuelles et anecdotes prétentieuses sont le lot de ce petit bouquin dans lequel, nous n’apprenons presque rien sur la Zahia, ce palais dans le Marrakech. Le narrateur et son ami Lewis y habitent pourtant depuis longtemps. Mais, notre héros choisit plutôt de nous entretenir de ses « petites amoureuses » et des personnages notoires qui ont gracié cet antre somptueux pour les ‘happy fews’, Brando, Delon, Capote etc…

Typique de la production d’autofictions nombrilistes de la rentrée, ce livre n’a pas vraiment d’histoire à nous raconter, seulement des pensées décousues, des impressions du moment, et des interrogatoires ? Le mépris côtoie le snobisme dans ce qui est une longue méditation d’un vieil homme, nostalgique de ses années de libertinage. J’ai fait comme le narrateur et j’ai butiné de souvenirs en souvenirs, espérant en dénicher un assez original ou le moindrement étoffé pour soutenir de mon intérêt, mais en vain.

A moins d’être accro du star système et de vouloir s’amuser à dévoiler les vrais noms de ceux qui se cachent sous les pseudonymes, il n’y a que le vide.

Parfois, la qualité de l’écriture sauve la mise, ce n’est pas le cas ici.
Désolant 1 étoiles

Je n'ai rien trouvé d'intéressant dans ce livre, c'est juste nombrilisme, snobisme, je n'ai même pas pris le peine de le finir.
Un grand moment de solitude et d'ennui.

Dudule - Orléans - - ans - 17 novembre 2010