Miss Seeton jette un sort
de Heron Carvic

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 2 octobre 2008
(Montréal - 55 ans)


La note:  étoiles
Coup de parapluie dans l’eau
Pour la troisième fois, Scotland Yard débarque dans le petit village de Kent où semble sévir une secte maléfique. Une vache a été retrouvée éviscérée et d’étranges rituels ont lieu durant la nuit. Heureusement, les policiers peuvent compter sur l’intuition de Miss Seeton, une professeur de dessin à la retraite, pour capturer les bandits.

Paru originalement en 1971, ce polar est avant tout, une incursion dans la contrée anglaise reculée, habitée par des gens simples friands de commérages et superstitions. Le comportement extravagant de la flamboyante Miss Seeton – sorte de Mary Poppins – est évidemment fort remarqué, au point qu’elle soit considérée comme une sorcière par certains.

Si le début tranquille fait bailler, les coups d’éclat se multiplient en finale ; meurtre, incendie, confrontations etc. Le contraste est saisissant et à la limite du ridicule. Il est également difficile de gober l’idée qu’une secte puisse prendre racine dans ce tout petit village paisible. Outre Miss Seeton, les autres personnages sont mal définis et l’humour ‘british’ m’est apparut vieillot et inefficace. Bref, j’aime mieux l’univers de Lilian Jackson Braun.