Ce huitième tome manque de rebondissements, c’est vrai. Même si l’on retrouve avec grand plaisir nos personnages préférés, il est nettement plus concentré sur les politiques de l’Empire D’Haran, de l’Ordre impérial et de l’Empire des Bandakars. Richard tente TRES (voire trop) longuement de convaincre les Bandakars, adeptes d’un pacifisme aveugle, que l’usage de la violence se justifie parfois. Richard devient prêcheur et son discours n’est pas exempt de répétitions parfois agaçantes. Mais comment persuader autrement ceux à qui Goodkind donne un peu l’image de nigauds ? Les pacifistes acharnés trouveront donc la morale de ce dernier tome assez discutable.
Il se passe quand même certaines choses, heureusement. Ainsi, Richard vacille entre la vie et la mort les trois quarts du bouquin, victime à la fois de son don et d’un empoisonnement. S’ajoute à ce problème l’intervention inopinée d’un "Chapardeur", véritable aberration "scientifique" quasiment invulnérable. Longuet et répétitif par moments, je n'en accompagnerai pas moins Richard et Kahlan dans leurs prochaines aventures. Vivement le neuvième tome!
Miss teigne - - 43 ans - 10 décembre 2008 |