La condition urbaine : La ville à l'heure de la mondialisation
de Olivier Mongin

critiqué par Veneziano, le 29 août 2008
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
La ville comme flux, comme organe vivant
Ce livre assez complexe n'en est pas moins très intéressant. Après une phase de description comparative de la constitution et de l'élargissement des villes depuis la première mondialisation qu'est la Renaissance, selon Fernand Braudel, l'auteur analyse comment les villes, qui deviennent métropoles ou mégapoles, sont traversées par des flux, de plus en plus aléatoires, du fait de la concurrence entre elles, voire de la continuité avec ses voisines. La mondialisation complexifie les grilles d'analyses.
Les villes respirent, au risque d'éclater, et aspirent à de nouveaux besoins.

Le style est parfois un peu pompeux, bien qu'assez brillant. Ne dirige pas la revue Esprit qui veut, mais on sent qu'il s'écoute un peu penser.
Globalement, bien que dense et parfois rude à suivre, le thème est intéressant et fait réfléchir.