Malataverne
de Bernard Clavel

critiqué par Tameine, le 26 août 2008
(Lyon - 59 ans)


La note:  étoiles
j'ai lu ce livre quand j'avais 15 ans
Appâtés par le gain et animés par le goût du risque, trois jeunes voleurs préparent un nouveau coup : s'emparer du magot de la mère Vintard, une vieille femme qui vit seule avec son chien à Malataverne, une ferme isolée au fond de la vallée.
Pour Robert, apprenti plombier de quinze ans, ce coup de main représente un pas supplémentaire dans la délinquance qu'il hésite à franchir. Les dernières 24 heures avant l'attaque l'amèneront-elles à plonger dans la criminalité ?
Ou.. comment ce que l'on n'attend pas peut se produire, avec des conséquences aussi graves qu'imprévisibles.
Bref, un bon roman pour ados, qui fait réfléchir aux conséquences de ses actes.
Ecrivain populaire, tout un art ... 8 étoiles

Que maîtrise à la perfection Bernard Clavel.
Ce roman court fait partie à mon sens des indispensables à lire pour un adolescent.
Il évoque avec brio la bêtise de trois pieds nickelés qui se prennent pour ce qu'il ne sont pas.
Aveuglés par l'idiotie d'un âge où les actes peuvent avoir des répercutions sur toute une vie.
Clavel développe le thème de l'adolescence au travers de 3 adolescents qui ne font au départ qu'une de ces nombreuses bêtises qui jalonnent la jeunesse.
Le vol de quelques fromages, sans grande conséquence.
Mais, qui vole un oeuf vole un boeuf, et la convoitise, l'appât du gain facile échauffe les esprits.
Il y a le leader déterminé, le suiveur moutonnier et le troisième, pas mauvais, mais pas assez dur dans l'application de ses très bonnes résolutions.
Il se heurte au monde des adultes , à l'amour et enfin à la fatalité.
Souvent la vie ne récompense pas les moins pires d'entre nous, elle se complait à les enfoncer plus vite et plus fort que les autres, c'est injuste mais c'est la vie.
Les événements s'enchaînent, fatalement, inexorablement pour le plus grand malheur de tous.
Clavel possède cet art pas si répandu, de faire passer simplement, avec une prose accessible, des grandes idées sur les Hommes, la quintessence de l'écrivain populaire.

Hexagone - - 53 ans - 9 février 2013


Tant va la cruche à l'eau 9 étoiles

Bernard Clavel se plaisait à raconter que le thème de ce roman lui fut suggéré par le souvenir d’une histoire vraie, un fait divers qui avait marqué les gens d'un village du Jura et qu’il avait suivi attentivement dans son enfance : l’histoire de trois adolescents qui avaient assassiné une vieille dame dans une ferme isolée.
« Malataverne », c’est l’histoire de trois adolescents, trois copains aussi différents de caractère qu’on peut l’être à cet âge : Serge, un malingre blondinet, Christophe le fils de l'épicier et Robert, le héros du roman, apprenti-plombier en rupture avec sa famille et en butte à la violence de son père.
Trois adolescents en mal d’intégration dans le monde des adultes, qui décident, forts de quelques petits larcins réussis, de passer à la vitesse supérieure avec le cambriolage nocturne de la maison de la mère Vintard…
Bernard Clavel obtint le Prix Goncourt avec ce « Malataverne » qui reste un de ses romans les plus connus et les plus appréciés du public. Le thème, la violence même non préméditée et ses conséquences est développé avec tout l’art de conteur de que l’on reconnaîtra par la suite à l’auteur ; en même temps qu’il invite à la réflexion sur des notions comme la responsabilité et le libre arbitre, la question du passage à l'acte et de ses conditions...
Un petit livre, une grande leçon d’humanisme. A étudier et à méditer par nos chères « têtes blondes ».

Lecassin - Saint Médard en Jalles - 68 ans - 4 avril 2012


J'ai lu et relu ce livre 8 étoiles

Ouh la la que de bons souvenirs. J'ai lu et relu ce livre une multitude de fois il y a fort longtemps. Pourtant j'hésite à le relire, je préfère rester dans mes souvenirs, de peur de ne plus l'aimer. Car pour moi c'est un bon livre d'adolescence.

Free_s4 - Dans le Sud-Ouest - 50 ans - 24 mars 2011


Roman qui marque pourtant pas si grandiose... 8 étoiles

Evidemment la fin peut décevoir, mais l'histoire "tranche de vie" est amenée peu à peu, avec un style remarquable et on est maintenu en haleine jusqu'à la fin.

Rock30 - Nimes - 61 ans - 15 août 2010