Amphitryon 38
de Jean Giraudoux

critiqué par Veneziano, le 25 août 2008
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
De l'adultère avec un Dieu
La Reine de Thèbes, la sublime Alcmène, a tapé dans l'oeil de Jupiter, à son grand dam : elle n'a rien fait pour et ne le désirait pas. Fidèle au Roi, elle repousse ses avances, via Mercure, le Dieu-messager, qui lui fait part de ses intentions contraires, à savoir de succomber au Seigneur des Dieux.
Lors d'une première étape, elle arrive à lui échapper, via Léda, une ancienne conquête de la divinité, avec qui elle se lie. Mis au courant, il se laisse convaincre de bonne grâce de passer la nuit avec sa précédente maîtresse, mais la seconde phase n'offre pas de nouvel échappatoire à Alcmène.

Cette pièce est très drôle, les dialogues fusent, les répliques font mouche à chaque fois. Le style est fin, tout autant que l'humour. Je ne me lasse pas de cet auteur.

Lu pour la première fois fin juillet 1999, dans le train Guingamp-Paris, de retour de Perros-Guirec.