Le Pharaon noir
de Christian Jacq

critiqué par Sorcius, le 9 novembre 2001
(Bruxelles - 54 ans)


La note:  étoiles
Toute la magie de l'Egypte ancienne
On est en 730 avant Jésus-Christ environ. L'Egypte est divisée en deux, si pas de droit, de fait certainement. Le pouvoir des pharaons s’est peu à peu étiolé et les princes lybiens grignotent le territoire égyptien. L'actuel pharaon, Piankhy, un Nubien à la peau noire, vit retranché dans sa capitale nubienne.
Les choses auraient pu rester telles quelles pendant longtemps si Tefnakt, un chef charismatique n’avaient levé des troupes dans le Nord, s'emparant de la capitale officielle de l'Egypte, Memphis. Le pharaon n'a plus le choix : soit il abandonne son pays et garde la Nubie et un titre vide de sens, soit il se bat et tente de réunifier l'Egypte. De sa décision dépendra l'avenir de son pays. Pourtant, il est bien où il est, entouré de sa femme et de ses enfants, menant une existence dorée et paisible dans son superbe palais où ses moindres désirs sont exaucés. Et puis, même s'il se décidait à partir en guerre, la victoire est loin d'être assurée, bien au contraire.
Christian Jacq nous captive, selon son habitude, et c'est une partie méconnue de l’histoire égyptienne qu'il nous dévoile ici. Passionnant, émouvant, réel, le Pharaon noir est un livre à lire pour tous ceux qui aiment l'Egypte ou tout simplement l'Histoire et ses merveilleux souvenirs.
PHARAON NOIR 9 étoiles

C'est le premier Christian Jacq que je lis. Je ne connais pas l'histoire de l'Egypte Ancienne mais l'auteur me donne envie d'en savoir plus. Tout comme Benzoni il a su me captiver même si l'histoire est quelque peu ( à lire les critiques précédentes) romancée. Mais l'objectif est atteint, j'ai passé un bon moment au cours de la lecture du roman.

Francois jean - ROUBAIX - 71 ans - 2 septembre 2008


Plutôt décue 2 étoiles

C'est le premier roman de C. J. qui ne m'a pas dut tout tenu en haleine. Trop d'imprécisions et une histoire un peu hésitante. Il faut dire que je suis habituée aux romans fleuve sur plusieurs tomes venant de cet auteur. Je suis restée un peu sur ma faim.

Lagoon - - 58 ans - 31 octobre 2005


Un peu déçu quand même... 6 étoiles

Eh oui! Comme promis dans une "éclair" précédente, j'ai lu ce Pharaon Noir que vantait si bien Sorcius. J'y ai surpris quelques imprécisions, ce qui est étonnant chez Jacq. Le récit tient la route, bien qu'il soit parfois un peu simpliste, mais j'ai relevé plusieurs erreurs de language dans les dialogues. Tefnakt parle d'Utopie, de mer Méditérannée, de Commandos,... un language un peu trop moderne dans la bouche d'un général en 750 avant J-C ! ça m'a un peu choqué...mais bon, je suis un difficile. En tout cas, c'est pas le meilleur Jacq que j'aie lu.

Patman - Paris - 62 ans - 26 février 2002


Délassement 6 étoiles

Christian Jacq est aux Pharaons ce que Juliette Benzoni est aux Femmes. Je mets ces deux écrivains sur le même pied. Des histoires très agréables à lire avec certainement un fond historique véridique. Et si l'histoire vous plait, rien ne vous empêchera de prendre des livres à vocation plus historique que romance. Nous sommes donc vers 730 avant notre ère et notre Pharaon vit paisiblement avec son épouse au fin fond de la Nubie. Vie partagée entre l'amour, les rites et les cavalcades dans le désert avec son cheval. On aurait dit le métro, boulot, dodo d'aujourd'hui. Mais voilà, le méchant Lybien Tefnak veut s'emparer des deux Egypte dans un esprit de réunification. Alors commence une gueguerre d'usure où notre pharaon gagne toujours. Et si celà ne va pas, aucun problème. Un petit rite aux Dieux et la réponse tombe du ciel. La suite est dans le livre. La critique ne se veut pas ironique mais comme le livre:"bon enfant".

Otbest - Bruxelles - 68 ans - 25 janvier 2002


et aussi... 4 étoiles

Sans oublier Pierre Montlaur qui a écrit, notamment, "Imhotep" et "Iosseph, le juif du Nil" et qui est, je pense, un peu moins médiatisé que Jacq mais qui n'en est pas moins bon (tant au niveau historique qu'au niveau du roman). Ajoutons aussi qu'il est vrai que la trop forte publicité nuit à l'oeuvre ! Et tous les auteurs en sont les victimes, dès que leur "genre" fonctionne bien, ils tombent dans le travers de l'argent facile et font des oeuvres nourricières, mais qui ne nourrissent que leur portefeuille, non notre intellect ! Je ne citerai pas de nom, vous en connaissez au moins dix... Et, :-(, Sorcius, désolé de te contredire (si, si, je suis vraiment contrit), mais je n'aime pas les erreurs historiques dans les romans. Le roman n'excuse pas tout et c'est faire preuve d'une bien piètre imagination s'il faut changer l'Histoire pour écrire l'histoire...

Pendragon - Liernu - 54 ans - 14 novembre 2001


Un bon vendeur 4 étoiles

Je fais partie des déçus de Christian Jacq. Dialogues un peu trop faciles. Recettes un peu trop visibles. Une sensation de manque : où est le souffle, marque des grands romanciers ? Je parle du souffle, pas de la quantité impressionnante de pharaoneries dont Ch. J. nous assaille. Le souffle épique, qui fait que le lecteur respire l'air des pyramides, les tempêtes du désert, la poussière des batailles. Vous savez bien : quand vous sentez que l'auteur décolle, emporté par les ailes de l'écriture, pour atteindre les hauteurs fréquentées par les dieux. Voyez Miller. Ou encore cet auteur finlandais dont le nom m'échappe, auteur de Sinoué l'Egyptien. Mais puisqu'on en redemande de celui-ci et qu'on a oublié ceux-là...

Persée - La Louvière - 73 ans - 13 novembre 2001


L'incontournable 9 étoiles

Quand le roman historique rencontre l'Egypte, on ne peut que retomber sur l'incontournable Christian Jacq. Et en plus, on est rarement déçu! Je n'ai pas encore lu celui-ci mais la critique de Sorcius m'en donne envie. Il figurera certainement dans mes lectures à venir. D'avance une bonne note...

Patman - Paris - 62 ans - 12 novembre 2001


Quel narrateur ! 8 étoiles

Effectivement l'écriture ainsi que les récits de Christian Jacq sont toujours terriblement passionnants et on ne s'en lasse pas une seconde! Je l'ai bien entendu "découvert" grâce à la série des Ramsès que j'ai adoré...

Thémis - Ligny - 54 ans - 12 novembre 2001