Cycle des Robots (Le) : Face aux feux du soleil
de Isaac Asimov

critiqué par Loic3544, le 19 août 2008
(Liffré (35) - 46 ans)

La note: étoiles

Une deuxième enquête plus réussie

Suite de "Les cavernes d'acier", on y retrouve Elijah Bayley et R. Daneel Olivaw. Après nous avoir surtout présenté son monde futuriste dans Les cavernes d'acier, Asimov va plus loin dans "Face aux feux du soleil". L'enquête de l'inspecteur devient plus centrale et parfaitement mise en scène entre deux populations qui ont du mal à s'accepter : Terriens et Spaciens. Surtout que les Solariens semblent être les plus extrémistes des Spaciens.

Les Terriens ne supportent pas les grands espaces, eux qui vivent constamment enfermés dans leurs cavernes d'acier et ont du mal à comprendre qu'on reste esclave de la rotation d'une planète pour les heures locales. Les Solariens eux, vivent dans de gigantesques propriétés et ne supportent pas la présence d'autrui. Ces différences culturelles profondes vont rendre l'enquête difficile et vont amener les personnages à essayer de comprendre les autres. Asimov nous présente ces deux sociétés et met en avant leurs différences, que nous essayons de comprendre avec notre Terrien Elijah Bayley qui doit absolument se mettre dans la peau d'un Solarien pour comprendre le meurtre.

L'enquête et les déductions de notre enquêteur sont bien plus au centre du livre que dans le volume précédent, ce qui le rend plus attractif, plus facile et plus intéressant aussi, même pour es lecteurs moins attirés par la SF. Le style d'Asimov est toujours léger, facile à lire et sa confrontation de deux mondes culturellement opposés est très intéressante. Un livre palpitant, avec un dénouement un peu surprenant.

Distanciation physique et sociale
Je ne l'ai pas lu récemment , mais le souvenir de ce roman écrit en 1956 , s'est imposé à moi en ce premier semestre 2020 . Dans le monde de Solaria , il est extrêmement rare de se trouver physiquement face à face dans le même lieu avec une autre personne. Voir quelqu'un est absolument inconvenant et insupportable , tandis que le visualiser via un écran , que la personne soit nue ou habillée totalement naturel. Exception à la règle , il faut assurer une descendance aux Solariens dans un pénible exercice d'intimité. En outre les questions autour de l'intelligence artificielle sont au cœur de l'intrigue. Nav33 - - 76 ans - 28 mai 2020

Vraiment excellent
Je préfère le précédent volet, mais "Face Aux Feux Du Soleil", deuxième roman mais quatrième tome du cycle des "Robots" d'Asimov, est vraiment un des meilleurs tomes du cycle. Le duo d'enquêteurs campé par Lije Baley (humain) et R. Daneel Olivaw (robot) est vraiment parfait ! Un excellent polar de SF, quoi. Bookivore - MENUCOURT - 42 ans - 17 avril 2014

Face aux feux du soleil
Ce livre est la suite du livre les cavernes d'acier. Cette fois-ci, Elijah Baley doit aller enquêter sur Solaria en compagnie de son ami robotique R. Daneel Olivaw. Cependant, cette enquête ne sera pas de tout repos. J'ai bien aimé retrouver les personnages du livre les cavernes d'acier réunis de nouveau pour une nouvelle aventure. J'ai aussi aimé qu'il y ait plus d'intrigue que dans le premier livre. Pour ce qui est des points négatifs, c'est que l'histoire est parfois un peu ennuyante. Je le conseille pour tout ceux qui ont lu Les Cavernes d'Acier Exarkun1979 - Montréal - 45 ans - 25 septembre 2011

Comme à l'accoutumée...
Ce quatrième tome du cycle des Robots nous offre une nouvelle enquête d’Elijah Baley. Il doit enquêter sur un meurtre improbable, voire impossible, sur une lointaine planète peuplée de bien plus de robots que d’être humains, chaque être humain étant une sorte de roi féodal régnant sur ses terres et ses vassaux-robots. Outre l’aspect agréable, minutieux et extrêmement juste de l’enquête proprement dite, Asimov nous offre en prime une intéressante étude sur le comportement humain quand il est pris dans un prisme tout à fait différent que celui que nous connaissons… Asimov reste un des plus grands maîtres de la S-F, il nous le prouve à chaque roman et celui-ci ne le contredit certes pas ! Pendragon - Liernu - 54 ans - 28 février 2010