L'Homme au Pistolet d'Or
de Ian Fleming

critiqué par Bookivore, le 16 août 2008
(MENUCOURT - 42 ans)


La note:  étoiles
Sans saveur
Sorti en 1964, ce roman est le dernier roman de la saga bondienne a être sorti (un recueil de nouvelles, "Meilleurs Voeux De La Jamaïque", suivra en 1965, posthume), quasiment de manière posthume, Fleming étant décédé avant d'avoir pu retravailler le manuscrit, publié sous son 'premier jet'.
Assez court, ce roman n'est vraiment pas excellent. On y retrouve 007 dans un état pas possible, réintégrant le MI6 dans des conditions assez particulières, après avoir été longtemps porté comme mort. La mission que "M" confie à 007 est de tuer un certain Francisco Scaramanga, alias 'L'homme au pistolet d'or', un tueur à gages redoutable et cruel, oeuvrant souvent pour l'U.R.S.S., et réfugié en Jamaïque. Vu le talent de tueur de Scaramanga, cette mission a tout de la mission-suicide...
Bond va intégrer le groupe de criminels internationaux dirigé par Scaramanga, afin de trouver le meilleur moment pour abattre le tueur. Mais le tueur aussi a décidé de se débarrasser de 007...

L'intrigue est simpliste, le style est nettement moins bon que pour les précédents, et dans l'ensemble, ce mix improbable entre plusieurs intrigues (une scène de conférence de malfrats comme dans "Goldfinger", l'action qui se passe à la Jamaïque comme "Dr No" et "Vivre et laisser mourir", le culte autour de Scaramanga, comme celui qui tourne autour de Mr Big dans "Vivre et laisser mourir"...) est un bien médiocre roman. La saga se finit ici, ainsi qu'avec le court recueil de nouvelles dont je parlerai très très bientôt (demain, je pense). Inutile de dire que le meilleur de la saga 007 est bien loin devant. Quelle tristesse de voir une saga se finir ainsi !
Cependant, comme j'aime beaucoup le film qui s'inspirera (très légèrement) de ce roman, et que j'adore le personnage absolument terrifiant et cruel de Scaramanga, je ne peux me résoudre à donner une trop mauvaise note à ce livre. Alors je lui donne la moyenne.