Fantasmagorie
de Lewis Carroll, Henri Parisot (Traduction), Arthur Burdett Frost (Illustration)

critiqué par Nance, le 15 août 2008
( - - ans)


La note:  étoiles
Drôle, mais pas son meilleur poème
Fantasmagorie est un long poème divisé en sept parties (« chants »).

Ça raconte le récit d’un homme qui rencontre un fantôme. Au début, le fantôme est effrayé (!), mais il finit par raconter son histoire. On découvre que hanter les maisons, ce n’est pas une mince tâche... Il y a des règles : branler les rideaux par le milieu, ne pas engager la discussion en premier, allumer des feux, gratouiller les portes ou les murs, traiter ses victimes avec respect (si ELLES vous traitent avec respect), etc. Pas facile la vie de fantôme !

Moi qui a de la difficulté à lire certains poèmes, celui-ci se lit très facilement. C’est léger et c’est rempli d’humour. Mais des longs poèmes de Carroll, je préfère La chasse au Snark. Même si Fantasmagorie est bien traduit, ayant aussi lu la version originale, je dois dire que ça « sonne » mieux en anglais. Aussi, pour ce qui est des illustrations, je préfère John Tenniel à Arthur Burdett Frost. Bien que les illustrations de Frost capturent bien l’humour du poème, elles ne sont pas aussi mémorables que celles de Tenniel dans les Alice.

Généralement, Fantasmagorie est accompagné d’autres poèmes qui changent selon les éditions. Dans mon cas, Fantasmagorie était accompagné de quatre petits poèmes, dont un délicieux et que j’ai même préféré à Fantasmagorie, La chanson du jardinier fou.