Et hop ! Première contribution de l’année… Un petit San-Antonio, le trente-deuxième de la série (si on en retire « réglez-lui son compte », premier et un peu atypique) dans le cadre de ma relecture de Frédéric Dard dans l’ordre chronologique.
« Prenez-en de la graine », donc … comme annoncé plus haut, un petit San-Antonio. Pourquoi petit, me dira-t-on (laveur, bien entendu)?
D’abord parce que publié en 1959, peu de temps après les excellents « En long en large et en travers » et « La vérité en salade », parus en 1958, on tombe de haut : une intrigue peu crédible dont je ne révélerai rien tant il est important que le lecteur l’ignore (comme San-A. et Béru) le plus longtemps possible, et cousue de fil blanc (ou de grosse ficelle) ; des pirouettes tirées par les cheveux pour refermer les pistes ouvertes afin d’égarer le lecteur ; un Béru à contre-emploi ; des bons sentiments en final, etc.
Ensuite, sur la forme, et même si le calembour devient systématique dans les noms de lieux et de personnages, où sont les » envolées lyriques », les digressions merdiques, les énumérations surréalistes ? Juste deux ou trois ajouts au Kâma-Sûtra personnel du commissaire (Hildegarde oblige). C’est peu…
Bon, Paris ne s’est pas fait en un jour et le meilleur reste à venir… Patience… Malgré tout un honorable San-A. , si on le compare à ceux du début.
Lecassin - Saint Médard en Jalles - 69 ans - 4 janvier 2015 |