Porno
de Irvine Welsh

critiqué par Ciceron, le 7 août 2008
(Toulouse - 76 ans)


La note:  étoiles
Génération camée, Welsh fait mouche. Glauque tout de même.
Un vrai style. Welsh interprète himself une galerie de portraits avec maestria psycho-pathologique, un vocabulaire communautaire quasi professionnel et des images fortes : “la came me heurte comme un train“.

Dix ans après Trainspotting, Renton, Sick Boy, Spud et Begbie tournent en rond et galèrent toujours sous la pluie d'Édimbourg. Nikki, étudiante et “masseuse“ dans un sauna rejoint le noyau dur de l’équipe.

Tour à tour arnaqueurs, ratés, voleurs, branleurs, défoncés, baiseurs et entrepreneurs, ils animent le récit avec un langage qui finit par devenir répétitif et monotone, même s’ils décident de produire un porno, genre cinématographique des plus montones.

Ainsi, les “enculés, putain, bordel, tu vois, mec, et tout“ (emprunté à Holden Caulfield), donnent peu envie d’aller au bout des 600 pages, même de rentrer dans la prod fastidieuse du film.

Cela dit, Welsh, peut-être le Spud du livre, qui veut se réinsérer par l’écriture, s’en est plutôt bien sorti, rejoignant des écrivains de la came comme Burroughs et Selby.

Et connaissez-vous un autre écrivain écossais, à part Walter Scott ?
Génial 9 étoiles

La suite tant attendue de "Trainspotting". Presque aussi génial que le premier roman !!

Bookivore - MENUCOURT - 42 ans - 29 mai 2009