Vivre et laisser mourir
de Ian Fleming

critiqué par Bookivore, le 28 juillet 2008
(MENUCOURT - 42 ans)


La note:  étoiles
James Bond se la joue Solitaire !
Seconde aventure du fameux agent secret de sa Gracieuse Majesté, "Vivre Et Laisser Mourir" est excellent. Dans ce roman encore une fois court (moins de 300 pages) et haletant, se lisant à toute berzingue, 007 se retrouve face à un gangster américain Noir talentueux et cruel, Mr Big (Buonaparte Ignace Gallia de son vrai nom, le surnom vient à la fois de sa corpulence et des initiales), Noir dirigeant le clan de la Veuve Noire, et se faisant passer pour la réincarnation du fameux Baron Samedi (emblème vaudou de la Mort personnifiée).
007 suspecte fortement Mr Big de détourner le trésor d'un ancien pirate, dont le bateau s'était échoué voilà plusieurs siècles en Jamaïque. Le trésor détourné, en pièces d'or rarissimes, sert à financer le KGB, dont Big est un espion. Big, plus principalement, fait partie du SMERSH, organisation russe ennemie de l'Occident, et contre qui 007 a une dent, voire même tout un râtelier...
Avec l'aide de son ami de la CIA Felix Leiter et d'une jeune femme à moitié médium nommée Solitaire (et 'promise' malgré elle à Big), 007 va tout faire pour contrecarrer les plans de son ennemi.

Encore une fois, un roman qui sera adapté au cinéma, mais avec énormément de libertés en revanche, car le personnage de Big sera transformé, ainsi que l'intrigue en elle-même. En revanche, et même s'ils n'apparaissent pas aussi souvent que dans le film, on retrouve ici les personnages de Murmure et de Ti-Hi.
A noter que Leiter subit, dans ce livre (qui date de 1954), une torture qui modifiera complètement et définitivement son anatomie, un requin ayant bouffé un de ses bras et une jambe (ce qui arrive dans la saga filmée, mais dans "Permis De Tuer"). La mission de 007 se transforme ainsi plus en une vengeance qu'une mission en elle-même...
Dans le roman, premières apparitions de Strangways (directeur des Services Secrets à la Jamaïque, qui n'apparait que dans le film "Dr No" pour y mourir vite) et de Quarrell (pêcheur jamaïcain ami de Strangways, qui n'apparait que dans "Dr No" au cinéma aussi). Même si ces personnages n'apparaitront pas tout le temps, ça rend quand même "Vivre Et Laisser Mourir" assez charnière dans la saga de Ian Fleming. Un des meilleurs, et un de mes préférés avec "Goldfinger" et "L'homme au pistolet d'or".
De plus, le film en lui-même, quoique différent, est aussi un de mes préférés de la saga !
Live and let die 9 étoiles

Vivre et laisser Mourir est une bien meilleure aventure de James Bond en livre qu'en film. Ce que j'aime, c'est le côté sombre et dur de Bond contrairement au côté comique de Roger Moore. Il y a quelques parties intéressantes qui se retrouvent dans le livre et qui sont dans plusieurs films différents. J'ai bien ri en voyant le sort de M. Big à la fin. Ça c'est une mort que j'aime.

Live and let die, c'est du James Bond pur sans les multiples gadgets des films pour le sauver. Il survit seulement grâce à son talent d'agent secret.

C'est un excellent roman d'espionnage.

Exarkun1979 - Montréal - 45 ans - 4 novembre 2012