La Dame sans terre, Tome 2 : Le Souffle de la rose
de Andrea H. Japp

critiqué par Miss teigne, le 8 juillet 2008
( - 43 ans)


La note: étoiles
Sous le doux miel se cachent de cruels poisons (Ovide)
L’énigme des corps de moines carbonisés aux environs de l’abbaye des Clairets est résolue. Les hommes de Dieu ont été victimes d’un empoisonnement. Sacrilège, leur auteur serait une moniale de l’abbaye. Mais, les méfaits de l’empoisonneuse sont loin d’être terminés puisqu’elle s’attaque désormais à ses sœurs… Dans quel but ? La mère Eleusie de Beaufort et la sœur Annelette Beaupré, bien que terrifiées, vont jouer les Miss Marple du Moyen-Age pour tenter de démasquer la meurtrière.
Le moment de comparaître devant le tribunal de l’Inquisition est venu pour Agnès qui doit, contre toute attente, soutenir les accusations opportunistes de sa principale accusatrice, sa fille. Nicolas Florin, bras pervers de la Justice ecclésiastique, n’aspire qu’à la voir crier grâce lors de la Question. Qui est donc son commanditaire qui s’acharne ainsi sur la jeune femme ? L’Hospitalier Francesco de Leone, quant à lui, continue sa quête suivi pas à pas par une ombre qui lui offre protection à son insu. Quête le menant jusqu’à…Agnès de Souarcy. Cette dernière semble être la clef du complot et sa victime principale.

Ce n’est pas encore ce deuxième tome qui nous apportera les réponses à toutes nos interrogations. Japp en tisse soigneusement la trame une fois encore. Le rythme est plus soutenu que le premier tome car la menace se précise. Excellente suite faisant la part belle aux moeurs ecclésiastiques des soeurs de l'abbaye des Clairets. Outre le drame qui s'y déroule, la vie monastique de ce groupe de femmes, religieuses par nécessité est bien rendue. Un détail : chaque couverture présente le même personnage mais zoomé. Il s’agit d’une peinture intitulée "Portrait d’une jeune femme". Chaque couverture zoome un peu plus la précédente. Ainsi, sur la première, on voit l’entièreté de la jeune femme. Alors que sur celle-ci, on ne distingue plus que le visage. J'attaquerai la suite avec gourmandise!