Le cri du morpion
de San-Antonio

critiqué par Bookivore, le 21 juin 2008
(MENUCOURT - 42 ans)


La note:  étoiles
Embrouilles à Djakarta
Panique pour San-Antonio : la femme qu'il vient de s'envoyer au cours d'une folle nuit d'amour est assassinée devant lui, au pieu. Alors qu'il est chargé de l'enquête avant même qu'elle ne soit révélée au grand public, San-A a la désagréable surprise de découvrir que la morte a disparu, ainsi que les traces. Compte tenu qu'il connait bien le mari cocu (c'est son contrôleur des impôts) et que ce dernier vient de s'envoler pour l'Indonésie avec une femme qu'il fait passer pour sa femme, San-Antonio, flairant anguille sous roche, se rue vers l'Indonésie en emportant l'inspecteur Jérémie Blanc (aussi noir de peau que son patronyme est blanc comme linge) dans ses bagages. Mais pas Bérurier, non ; ce dernier est occupé avec sa maîtresse...

138ème roman de la série, "Le cri du morpion" est, selon moi, un des tous meilleurs San-Antonio écrits par Frédéric Dard. Ici, l'humour (parfois pas très fin, certes) atteint un paroxysme rarement égalé, et l'intrigue est vraiment fouillée et intéressante.
Brefle (Béru dixit), si vous ne connaissez pas cette série de polars hilarants, "Le cri du morpion" me semble un bon tremplin pour démarrer la lecture de cette anthologique saga policière !
Le roman fait, au fait, 257 pages, et non pas 287. Chaque livre de poche de la saga, dans sa collection la plus récente (celle proposée ici), contient un dossier thématique de 30 pages, à la fin...histoire de mieux vous orienter dans les livres de la série !