Hellboy, tome 2 : Au nom du diable
de Mike Mignola

critiqué par Bookivore, le 17 juin 2008
(MENUCOURT - 42 ans)


La note:  étoiles
Un des meilleurs !
Dans ce second tome (paru en 1997), Hellboy est aux prises avec Vladimir Giurescu, un Roumain maudit à la réputation - facile, en Roumanie - de vampire, ayant conclu un pacte avec les forces démoniaques, et apparemment à moitié démoniaque (et immortel). L'action de ce second tome se situe en Roumanie, dans le château ancestral de Giurescu. On pourrait presque faire le parallèle avec les séquences du film de 2005 se passant dans le mausolée de Raspoutine...
Raspoutine, d'ailleurs, revient ici, mais en tant qu'esprit du Mal, immortel car déjà mort (fin du tome 1). "Au Nom Du Diable", en dehors du fait qu'il montre Hellboys sous sa forme démoniaque la plus pure (longues cornes, comme dans le film), permet de nous en montrer un peu plus sur les sbires de Raspoutine, les autres responsables du projet Ragna Rok : Ilsa et Kroenen (lequel, contrairement au film, parle).
Brillamment mis en couleurs par James Sinclair, ce second tome est asurment un des meilleurs de la série de Mike Mignola. Sombre, torturé, violent, parfois gore (et contenant un humour assez décalé, proche de celui de la série de films "Die Hard"), Hellboy est un sommet du comics, et ce second tome, avant un troisième entièrement centré sur des petites histoires (et de ce fait, moins fort et réussi, je trouve) est un chef d'oeuvre !