Chroniques de San Francisco, tome 1
de Armistead Maupin

critiqué par Elise, le 1 août 2000
(ll - 45 ans)


La note:  étoiles
Une saga hilarante de la fin des seventies
La sortie en livre de poche des Chroniques de San Francisco nous permet de découvrir ou de re-découvrir cette saga pittoresque et hilarante.
Avec Mary Ann Singelton, fraîchement arrivée de son Cleveland natal, nous nous installons au 28 Barbary Lane, petit immeuble caractéristique de San Francisco et rempli de locataires célibataires et typiques de la fin des seventies. Leur logeuse, Madame Madrigal, originale et sympathique matriarche, va permettre à cette petite famille réunie presque par hasard de trouver un havre, sinon de paix, au moins de solidarité. À travers ses chroniques, Armistead Maupin nous croque le San Francisco de la libération sexuelle avec un humour et une légèreté parfaitement maîtrisés. Le rythme est trépidant, les aventures s'enchaînent, l'amitié est toujours présente. À recommander absolument.
Une lecture sympathique 7 étoiles

Premier tome des célèbres chroniques de San Francisco, cette sympathique lecture fait du bien en ces temps moroses.

On parcourt ce roman comme l’on suivrait une série télévisée, une sorte de Friends mais à la sauce San Francisco, soit une communauté gay assez prégnante apportant une touche édulcorée qui sort des trames amoureuses habituelles.

J’ai aimé l’atmosphère vivante et légèrement décalée. Il se dégage une bonne humeur, même si quelques faits viendront ternir quelque peu l’histoire générale, bref on ressent cette insouciance propre à cette période du début des années 80 et cela fait du bien.

Un premier tome agréable et distractif

Sundernono - Nice - 41 ans - 7 janvier 2021


La tribu enchantée 8 étoiles

Dans l'ensemble de merveilleux moments dans cette lecture mais je me suis égaré dans les noms et à un moment je ne savais plus qui était qui !
L'auteur a choisi une structure de courts passages qui sautent d'un personnage à l'autre avec une logique très particulière.
Pour le second tome je noterai le nom des protagonistes pour m'aider à m'y retrouver.
Des passages bourrés d'humour truffent agréablement la vie du 28 Barbary Lane, le repaire de la tribu enchantée.

Monocle - tournai - 64 ans - 1 août 2016


Avez-vous eu un pétard sur la porte? 9 étoiles

J’ai découvert ce livre graçe à une amie qui l’avait laissé sur sa table basse. J’ai commencé à le lire et je ne l'ai plus lâché (je l'ai fini en une semaine). Je trouve que ça donne une bonne idée des années 70, même si c'est beaucoup romancé. La chose qui m'a le plus plu c'est l'humour, je me suis surprise à rire toute seule. Et les personnages sont un panel de notre société mais surtout tous attachants dans leur faiblesse. Si un jour je vais à San Francisco, j'essaierai de trouver la maison. J’ai hâte de lire la suite

Lilule - baalon - 51 ans - 15 mai 2016


Que sont mes amis devenus 6 étoiles

J’avais lu, il y a déjà des années, le premier tome de « Les nouvelles chroniques de San Francisco », il fallait bien qu’un jour je jette au moins un œil à « Chroniques de San Francisco » tout court, le premier opus de la longue série qu’Armistead Maupin a consacrée à la petite communauté de Barbary Lane. Et, avant d’écrire cette chronique, j’ai relu celle de ma première lecture, je pourrais la recopier ici sans problème, elle illustrerait tout aussi bien ma dernière lecture que la précédente. La petite communauté du 28 de cette ruelle était déjà, au complet dans le premier opus, avec les mêmes problèmes, les mêmes mœurs, les mêmes angoisses et la même tendresse. Madame Madrigal y maternait de la même manière la même petite troupe de locataires plus ou moins paumés.

L’histoire commence en 1976 quand Mary Ann, jeune femme de vingt-cinq ans, arrive à San Francisco en provenance de Cleveland pour trouver un job de secrétaire et mettre une certaine distance entre elle et sa famille un peu trop possessive. Elle découvre un monde à l’opposé ce celui qu’elle a quitté, un monde factice où tout semble facile mais ne l’est pas, un monde où les apparences sont primordiales pour exister et faire fortune car il est bien difficile d’exister à San Francisco sans une certaine fortune. Elle s’installe au 28 de Barbary Lane, là où vit une communauté qui n’a pas fait fortune et essaie de trouver une certaine raison d’exister.

A travers les aventures des personnages de cette petite communauté et les avatars de la richissime famille Halcyon dont les membres croisent souvent les moins bien lotis de Barbary Lane, Maupin, comme une de ces pipelettes qui font et défont les réputations à Los Angeles, raconte malicieusement la vie artificielle de San Francisco après la déferlante hippie quand le sexe était devenu une activité banale et n’était même plus un réel plaisir, quand la drogue était le refuge pour fuir toutes les angoisses, tuer l’ennui et vaincre la solitude, la drogue qui réunit aussi bien les riches que les pauvres dans l’artificialité de la vie éphémère qu’elle génère. Seul le soleil brillait pour tous sans jamais apporter de vraies solutions aux états d’âmes de cette population à la recherche comme Mona d’un « endroit pour se repositionner ? … Un peu de thérapie féministe, de bioénergétique, d’herbologie et de volley-ball transcendantal… » N’importe quel artifice inventé par les faiseurs d’argent pour satisfaire cette population désœuvrée et désenchantée.

L’auteur a construit son texte uniquement sur des dialogues, souvent percutants, où les répliques ironiques, pleines de dérision, fusent comme des balles de golf pour décrire la Californie qui nous faisait encore rêver sur les mélodies des chansons de Joan Baez et de bien d’autres dans un joyeux mélange que nous en savions, à cette époque là, pas bien démêler. Cette population que nous croyions heureuse et frivole était en fait fragile et, malgré une grande liberté sexuelle, elle avait des états d’âmes de midinettes fleur bleue « la recherche d’une solution zen à ses problèmes existentiels, ou bien de nouveau à la dérive dans les tourbillons décadents de la vie citadine ». Le sexe et la drogue faisaient partie du quotidien comme les peines de cœur et d‘argent. « Mais personne n’est heureux. Et puis qu’est-ce qu’être heureux ? Puisque le bonheur s’arrête dès qu’on rallume la lumière ».

Débézed - Besançon - 77 ans - 12 janvier 2015


Quelle déception... 4 étoiles

Troisième livre américain d'affilée (je me fais en ce moment une plongée dans la littérature américaine), après les excellentissimes "le Seigneur des Porcheries" et "la Conjuration des imbéciles", je suis tombé de haut !!!

"Ca va à toute vitesse, avec la profondeur d'un roman d'analyse et la légèreté d'un sitcom" commente Madame Figaro au dos du bouquin...

Je proposerais plutôt "C'est d'une lenteur irritante, avec la superficialité d'un roman à l'eau de rose et la finesse d'une émission de télé-réalité".

La platitude des dialogues (ça fume, ça drague, ça fume, ça baise, ça gobe, ça sniffe, ça baise, ça fume...), les lourdeurs de style (à chaque personnage nouveau on a le droit à la nature et la couleur de son jean, et sa chemise et de ses chaussures...), la superficialité des personnages (peut-être Madrigal mise à part) en font un roman que j'ai trouvé assez pénible à lire, même si j'ai tenu jusqu'au bout histoire de ne pas passer à travers une éventuelle bonne surprise finale (qui n'est pas arrivée...).

C'est creux et ennuyant... Je m'arrêterai donc à cette saison 1 bien décevante.

Araknyl - Fontenay sous Bois - 54 ans - 13 février 2013


Bonne surprise 8 étoiles

Histoire sympathique à lire sans difficulté. Aucun sujet tabou ce qui fait le charme de ce livre. Pour le moment, même si je n'ai lu que le premier tome je suis sous le charme.

Attends de lire la suite :)

Soso685 - - 32 ans - 11 août 2012


Une impression de sitcom ratée qui m’a laissé un goût de rien du tout … 3 étoiles

Qu'est-ce que j'ai été déçue … Je m'attendais à plonger dans une lecture passionnante suite à toutes les excellentes critiques que j'avais pu lire un peu partout sur la toile.

En plus, le fait que ça se passe à San Francisco ajoutait encore à mon intérêt et au final je me suis profondément ennuyée ...

J'ai trouvé que l'ensemble manquait de clarté, je me perdais avec tous ces personnages qui ne m'étaient pas très sympathiques, sans réelle profondeur et sans relief. J’ai regretté mon achat et ça ne m'a pas donné envie de retenter l'expérience avec les autres tomes.

Monde imaginaire - Bourg La Reine - 51 ans - 31 mai 2012


Seventies 8 étoiles

Maupin nous livre ici les chroniques d’une époque où l’insouciance et la folie étaient encore bien présentes par rapport à notre sombre 21ème siècle. Une ronde où se croisent et se frôlent des personnages qui ne vivent rien d’exceptionnel mais qui sont justement assez proches du lecteur pour qu’il se les approprie. Héros un peu désabusés, qui cherchent l’amour et le bonheur au sein de la superbe ville de San Francisco et en particulier dans la résidence de la mystérieuse Madame Madrigal qui joue les protectrices pour ses jeunes locataires, ils sont le véritable atout de ce roman doux-amer qui vous plaira autant qu’à moi pour peu que vous tombiez sous le charme des occupants du 28 Barbary lane.

Kabuto - Craponne - 64 ans - 24 mars 2012


28 Barbary Lane SAN FRANCISCO ! 8 étoiles

Excellent tour de force réussi par Armistead Maupin.
Celui de nous lier à des personnages attachants dans un San Francisco des années 1970 .

Mary Ann Singleton s'émancipe et quitte son Cleveland natal pour " Vivre à San Francisco " .
Elle atterrira au " 28 Barbary Lane " , pension tenue par Anna Madrigal .
Mona Ramsey ,sa voisine du 1er étage , rédactrice publicitaire chez Halcyon Communications , vit en colocation avec Michael ( Mouse ) Tolliver , son ami-homo .
Brian Hawkins, son voisin de palier , serveur chez Perry , chasse les femmes .
Norman Neal Williams , " l'homme sous le toit " , qui se présente comme vendeur de vitamines mais qui s'avérera être un minable pornographe pédophile , enquêtant sur sa logeuse.
Et toute une série d'autres personnages plus ou moins liés les uns aux autres.
On assiste à une véritable pièce de théâtre , un vaudeville à la Feydeau avec des portes qui claquent , des gens qui se connaissent sans le savoir. Pas le temps de respirer , l'auteur nous bouscule à grande vitesse .
San Francisco y est peinte comme une "ville qui décoince les gens. Où tout le monde se fait passer pour quelqu'un d'autre. Où l'on assume sa sexualité " .
" Le monde est petit " se plaisent à dire les personnages .
Une ville de célibataires où Noël est vécu comme une conspiration pour bien faire sentir aux âmes seules qu'elles sont seules....
Du Kitsch , des bars à rencontres homo , Happy Dust et autres substances planantes , des liaisons qui se font et se défont le même soir... Bienvenue à San Francisco !

Contrairement à certaines critiques , je ne trouve pas ce roman si léger que ça . Les relations humaines y sont peintes avec humour mais l'auteur n'occulte pas la fragilité des personnages et leurs faces sombres.
Qui est véritablement Anna Madrigal ?

Frunny - PARIS - 59 ans - 14 septembre 2011


Très sympa, en effet 8 étoiles

Trop de dialogues, chapitres trop courts, ça va trop vite, c'est parfois un peu inintéressant, mais dans l'ensemble, très sympathique, ça fait penser à un sitcom du style "Friends" en version littéraire et "70's". Pas encore lu les autres tomes, mais celui-ci m'a bien plu !

Bookivore - MENUCOURT - 42 ans - 7 octobre 2010


Un livre plutôt sympa à lire 7 étoiles

J'ai lu ce livre, il y a plusieurs années. Mais ce que j'ai aimé c'est que c'était le reflet de la vie quotidienne de San Francisco, avec ses quartiers, sa vie. la lecture est limpide.

Buck - Rennes - 36 ans - 6 octobre 2010


Go to Barbary Lane 5 étoiles

Une tribu qu'il m'est difficile d'oublier après avoir lu d'affilée les trois premiers tomes.

On y découvre le San Francisco des années 70 et on s'attache à ces personnages certes parfois caricaturaux, aux aventures tellement rocambolesques, mais avec lesquels on évolue au fil des pages, au gré du poids des années....

C'est frais, hilarant et plaisant, quoi de mieux pour terminer l'été !

Lolita - Bormes les mimosas - 38 ans - 5 septembre 2010


de la fraicheur !!! 10 étoiles

J'ai ouvert la première chronique ne sachant pas où je mettais les pieds, et finalement je ne l'ai pas lâché avant la fin. Les personnages sont attachants et la vision de San Francisco à la fin des 70's est très fraiche. A lire d'urgence pour se rafraichir l'esprit.

Nairod - - 41 ans - 10 août 2010


Le royaume du vide 1 étoiles

Oh là là, c’est pas pour moi. Personnages plats et vides ; situations évoquées en surface uniquement, comme un feuilleton à l’eau de rose… voire même à l’eau d’eau de rose ; retour sans cesse de ces mises en situation bateau ; rien ne se termine et tout commence de rien …
Que je me suis ennuyé. Au moins, je sais maintenant les 6 autres tomes, je dois éviter de me les procurer !

Manumanu55 - Bruxelles - 45 ans - 17 novembre 2009


on s'y perd mais on se retrouve quand même! 6 étoiles

On se perd avec tous ces personnages, qui n'ont apparemment pas de lien entre eux. Mais finalement, si on persévère, on commence à saisir le sens, et comprendre où veut nous amener l'auteur.

J'étais, au début de ma lecture, assez sceptique, mais au fil de l'intrigue, Maupin arrive à nous surprendre. J'ai même fini par apprécier, ce livre qui au début, m'a semblé bien ennuyant!

Mariebel - Paris - 37 ans - 15 novembre 2008


lecture détente 7 étoiles

Il ne faut pas en attendre trop, des Chroniques de San Francisco, c'est un petit plaisir de lecture. C'est assez dépaysant, assez distant de nous, de moi, qui ne connais pas les Etats-Unis.

C'est une période que j'aime bien (fin des années 70) dans l'histoire de la Californie, la culture gay, la vie un peu à la marge ...

Je les ai lues plusieurs fois, souvent pendant l'été. C'est juste agréable.

Nino - - 53 ans - 17 août 2008


déçue 5 étoiles

Grosse déception pour ce roman pourtant critiqué avec ferveur par de nombreux internautes c'est plat sans grand intérêt très sitcom bref du temps perdu !!!
très superficiel des gays des gays des gays un peu lassant non? les petites histoires de coucheries à répétitions lassent vite en effet cela doit faire un excellent feuilleton pour les amateurs du genre il en faut pour tout les goûts et ce n'est pas les miens bref désolée pour les amateurs mais ce n'est pas de la littérature

Elfe191 - - 68 ans - 16 août 2008


Soap opera 1 étoiles

Quelle déception !!!
J'étais tombé amoureux de San Francisco lors de ma première visite dans cette ville magique et si particulière et devant bientôt y retourner, je me suis dit qu'il FALLAIT que je lise ces fameuses Chroniques de San Francisco. J'aurais dû m'abstenir.
Et pourtant le lieu et l'époque auraient pu donner lieu à des merveilles. Mais non. On a droit à des personnages creux et à une action qui aurait pu se passer à peu près n'importe où - à commencer par Dallas ou Santa Barbara... D'ailleurs, pourquoi San Francisco? Parce que ces Chroniques impliquent quelques gays et qu'on y fume quelques joints? Bonjour les stéréotypes... (oups, certains pensent quand même que ça suffit à nous replonger parfaitement dans l'ambiance de San Francisco à la fin des 70s...).
Et puis, ça s'arrête pas là en matière de stéréotypes et de caricatures. Les personnages en sont, les situations en sont (c'est fou quand même comme le boss de Mary Ann - la petite pimbêche débarquée de sa campagne de l'Ohio, sainte n'y touche qui fricote avec des hommes mariés (tiens ! encore un stéréotype) et qui tient lieu d'héroïne - tombe accidentellement sur sa logeuse et son voisin de pallier sur sa copine de lycée. Dingues, ces coïncidences...)... Il n'y a que Mrs. Madrigal qui suscite un peu d'intérêt - mais pas assez pour rendre cette histoire passionnante, loin s'en faut.
Les gens sortent ensembles, parlent de cul, baisent un coup, ce qui crée des conflits d'intérêts, parlent de cul, fument un joint, parlent de cul, démissionnent, roulent en Porsche et parlent de cul (pas nécessairement dans cet ordre)... Bref, c'est du feuilleton télé, du soap opéra, Feus de l'amour et compagnie. D'ailleurs c'est construit exactement de la même façon: trois pages sur un personnage - écran noir - on passe à une autre histoire - écran noir - on revient sur la suite de l'histoire du personnage qu'on avait laissé - and so on... Et ça n'en finit pas (d'ailleurs, y en a eu combien des Chroniques publiées jusqu'ici?).
Bref, c'est con, c'est creux et, surtout, c'est chiant. Très chiant... Comme les feuilletons de mémé...

Stavroguine - Paris - 40 ans - 14 avril 2008


C'est une maison bleue… 5 étoiles

Je ne tiens pas compte du fait que toutes les trois pages figure le mot pédé accommodé à toutes les sauces, si je puis dire – l'auteur l'emploie au deuxième degré c'est sûr, mais bon à un moment j'en ai eu un peu ma claque. Tout comme je ne tiens pas compte des nombreuses invraisemblances du récit et des rebondissements improbables. Bon que me reste t-il dans tout ça. Des personnages sympathiques et attachants parfois – c'est déjà pas mal, non ? Malgré une ambiance agréable dans le premier volume, je dois avouer que dans l'ensemble je n'ai pas vraiment adhéré à l'histoire (si l'on considère qu'il y en a une bien sûr). Le deuxième volume m'a laissé une impression de déjà lu et le troisième n'en parlons pas. D'ailleurs je vais m'arrêter à celui ci.

Le style adopté par l'auteur rend la lecture très agréable, peut être même un peu trop parfois, tant c'est léger. N'allez surtout pas penser que j'ai détesté les chroniques, au contraire. Je peu comprendre – du moins j'ose le croire - l'engouement qu'ont pu susciter les aventures de Mary Ann, Brian, Michael et sans oublier la sublime Mme Madrigal, mais de là à en consommer six volumes…

Heyrike - Eure - 57 ans - 6 novembre 2006


Le meilleur roman feuilleton... 8 étoiles

Mary Ann, 25 ans, décide de ne plus rentrer à Cleveland et de prolonger son séjour à San Francisco. Sur un fond de libération sexuelle et de consommation libre de cannabis (ou autre), Frisco est comme un refuge, un nouveau départ pour beaucoup de monde, en cette fin des années 70. La vie y semble tellement plus intéressante!
C'est grâce à cette décision que Mary Ann va s'installer au 28 Barbary Lane, et rencontrer une foule de personnages aussi différents les uns des autres : Mona, sa voisine de palier, qui va lui dégotter un boulot dans son agence; Mickael, colocataire homo et très bon ami de Mona; Brian, hétéro-macho en chasse; madame Madrigal, logeuse un peu spéciale, mais très gentille et qui se présente somme une mère pour tous ses locataires; et enfin Norman, locataire mystérieux qui va séduire Mary Ann.
Mais il y a aussi : Edgar, Beauchamp, Dede, Frannie, Jon, Dorothea..... tout ces gens, sans avoir aucun « lien » entre eux, vont se croiser et finalement, un lien secret va s'établir entre eux, sans pour autant qu'ils en soient tous au courant!
Ce roman a d'abord été écrit comme roman-feuilleton, ce qui explique les rebondissements à chaque chapitre et le suspense qui nous pousse toujours à aller plus loin... C'est pour cette raison que je vais me laisser tenter par le tome 2...

Valeriane - Seraing - 45 ans - 14 août 2006


If you're going to San Francisco, be sure to wear some flower in your hair 9 étoiles

Et bien moi j'ai beaucoup aimé cette saga, et je n'ai qu'une envie, c'est retourner à SF avec mes bouquins, à la recherche de la maison de Mrs Madrigal!
Et un regret, d'y être allé avant d'avoir lu ces livres.

Nelle - Bonne - 49 ans - 29 octobre 2005


Avis très partagé 5 étoiles

Je suis beaucoup moins enthousiaste que la plupart des lecteurs... et pourtant j'ai lu le livre (1er tome) car je voulais connaître le dénouement de l'intrigue. Je suis restée sur ma fin avec le 1er tome. peut-être faudrait-il que je lise les tomes suivants pour comprendre le fin mot de l'histoire car je n'ai pas compris toutes les ficelles...

Sinon j'ai eu un peu la nausée en lisant ce livre. Ce livre manque pour moi de poésie, mais ce sont mes goûts littéraires qui n'ont pas été comblés par ce livre.

Norway - Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes ! - 49 ans - 29 octobre 2005


une saga drôle et émouvante 8 étoiles

j'ai adoré... une saga facile à lire dont on dévore impatiemment les tomes les uns à la suite des autres.
On entre dans une véritable sitcom (sans le côté péjoratif) : des personnages attachants (bien que -il est vrai- frôlant la caricature), des aventures romanesques qui peuvent être aussi bien complétement folles et farfelues mais aussi très proches de notre quotidien.
A lire donc pour passer un bon moment.

Rachel - grenoble - 46 ans - 1 janvier 2005


A lire !! 10 étoiles

pour les vacances de fin d'année foncez vous acheter cette saga fantastique, grands moments de lecture en perspective!!
tout tourne autour de Mme Madrigal, logeuse, veillant sur ses jeunes locataires comme une mère, cachant aussi son secret et ses blessures.
Vous rirez, vous vibrerez au fil des pages, chaque personnage est attachant, on en redemande!!

Clementine - - 56 ans - 19 décembre 2004


Tout en couleur 8 étoiles

Ceci est une critique du premier livre de la série, je n'ai pas lu encore les cinq autres tomes.

La première chose que l'on remarque en s'attaquant aux Chroniques est la facilité de lecture. Le texte est construit presque entièrement de dialogues.

Ensuite, on s'attache immédiatement à ces personnages pleins de vie. Maupin réussit avec très peu d'artifices à nous faire vivre dans l'ambiance et la folie du San Francisco des années 70. La séduction fonctionne et on passe un moment très plaisant.

Aaro-Benjamin G. - Montréal - 55 ans - 3 septembre 2004


Drôle et touchant 10 étoiles

Les chroniques de San Francisco, c'est un livre que l'on dévore. Les personnages sont tous extrêmement attachants et on se sent tout de suite proche d'eux et de leur histoire. On passe du rire aux larmes, c'est absolument génial!

Nutella - Rhode-Saint-Genèse - 44 ans - 11 janvier 2004


hilarant et reposant 8 étoiles

Si il est vrai que les critiques faites au sujet des chroniques de San Francisco sont fondées, il n'en demeure pas moins que les six tomes sont d'une lecture agréable et reposante. C'est hilarant et facile à lire, idéal pour se détendre. Même s'il tombe parfois dans la facilité, l'auteur a concocté quelques bonnes intrigues. En tous cas, moi j'ai adoré.

Féline - Binche - 46 ans - 23 juillet 2002


Avis partagés 7 étoiles

Mon avis se situe quelque part entre ceux d'Elise et de Fantomette... Ce bouquin recèle une foule de clichés et de banalités menés par des personnages caricaturaux à l'extrême, mais curieusement la sauce prend immédiatement; dès les premières pages on sent quelque chose qui nous scotche aux destins croisés et aux rencontres improbables issues de l'imagination de l'auteur, et si on lit ce livre le soir en allumant un bâton d'encens, je suppose qu'on se prendra à rêver d'habiter à "Frisco" dans une maison bleue accrochée à la colline et peuplée de gens fous...

Marco - Seraing - 50 ans - 6 novembre 2001


ou les mots en roman photo 2 étoiles

Je ne partage pas l'enthousiasme d'Elise pour ces romans, je m'attendais à une analyse plus fine et mieux mise en scène de la vie à San Francisco dans les années 70-80.
Au lieu de cela, on assiste à une série d'événements donnant la vedette à tel ou tel personnage au gré du caprice de l'écrivain. Bref, cela m'a fait penser un roman photo fleuve sans consistance un peu à la mode des sitcoms actuels, au point qu'après le premier tome j'ai déclaré forfait. Cependant pour les fanas d'Ally Mac Beal et consorts, je comprends aisément combien cela peut être plaisant !

Fantômette - Bruxelles - 59 ans - 23 mai 2001


Bienvenue dans les années '70 9 étoiles

On m'en avait dit grand bien, après lecture c'était encore mieux.
San Francisco et sa réputation de ville libérée gravite autour de 5 personnages aussi comiques qu'attachants. Dans une ambiance de chasse à l'homme... de sa vie, de quête du véritable soi, le temps passe avec ses rencontres et ses ruptures, ses joies et ses déceptions.
Un livre facile et agréable.... d'excellente compagnie.

Ella - Watermael-Boitsfort - 50 ans - 28 avril 2001


Un petit délice 0 étoiles

A recommander et à lire absolument. Ce livre est d'une drôlerie, d'une fraîcheur époustouflante. J'ai dévoré les 4 tomes d'une traite. et j'attend la suite avec impatience.

Lela - Bruxelles - 53 ans - 3 mars 2001