Le Cas Leon Meed
de Josh Emmons

critiqué par Sentinelle, le 30 mai 2008
(Bruxelles - 55 ans)


La note:  étoiles
Premier roman
Nous sommes à Eureka, Californie du Nord. Dix habitants de la ville (plus ou moins sur la touche) vont se retrouver confrontés, séparément, en divers lieux et à divers moments, à l'apparition suivie de l'immédiate disparition de Leon Meed, un sculpteur septuagénaire porté disparu. Chaque personnage va réagir différemment à ce phénomène étrange et essayer de donner sens à leur manière aux apparitions/disparitions inexplicables de Leon Meed.

Ce premier roman est agréable à lire et fait penser à un film chorale : les nombreux personnages sont abordés individuellement dans un premier temps pour ensuite évoluer en s'entrecroisant au fur et à mesure de la poursuite de l'histoire. Multiplicité des personnages, multiplicité des interprétations, l'auteur souligne sans cesse la relativité des points de vue des individus.

Josh Emmons a plutôt bien réussi son premier roman dans sa construction plurielle mais le propos m'a semblé un peu léger… disons que je m'attendais à quelque chose de plus consistant comme propos.

J'ai bien apprécié également le fait que l'auteur ne donne pas d'explication toute faite sur l'origine des apparitions/disparitions de Leon Meed, une façon de prolonger le sujet de son roman en donnant l'opportunité à chacun de nous de donner sens à ce phénomène en fonction de nos propres croyances, connaissances et expériences. Auteur à suivre donc !