critiqué par Laurent63, le 25 mai 2008
(AMBERT - 50 ans)

La note: étoiles

Du bon polar !

quatrième de couverture :
Cette fois, l'inspectrice du LAPD Petra Connor est seule pour élucider un quadruple meurtre. Abattues par un tireur qui passait en voiture, les victimes ont été tuées au hasard. Une seule n'est toujours pas identifiée plusieurs jours après le massacre. Aucune piste et aucun mobile apparent. Résoudre l'affaire semble voué à l'échec jusqu'à ce que Petra décide de filer un témoin dont la vie paraît très fortement menacée. Mais l'inspectrice n'est pas au bout de ses peines : au commissariat, certains aimeraient bien lui saboter son enquête et, côté cœur, sa vie sentimentale n'a rien d'enthousiasmant. Et voilà qu'un petit génie des statistiques lui est adjoint comme stagiaire. En plus de devoir lui apprendre les ficelles du métier, Petra découvre que monsieur aurait des idées sur l'affaire. Celle-ci aurait deux points communs avec d'autres meurtres non résolus : les victimes ont été tuées de la même manière et à la même date. Et cette date approche...

Ce roman est excellent, il nous entraine à Los Angeles avec deux histoires de crime à suivre. On est vite dans l'ambiance, plongé dans une enquête de quadruple meurtre et sur les traces d'un tueur en série. L'inspectrice est très attachante et le stagiaire Isaac est bon.
On sent que l'auteur maitrise son sujet, il nous captive du début jusqu'à la fin. Plein de surprises et de rebondissements, ce livre est à lire absolument pour ceux qui aiment les enquêtes sombres et difficiles.
Les amateurs du genre ne seront pas déçus par ce nouvel opus des aventures de l'inspectrice Connor. Personnellement, bien que je n'ai pas lu les aventures précédente, j'ai tout de suite été pris dans l'histoire, donc il peut se lire en dehors des autres aventures.

Pur navet U.S.
Pisse-copie très populaire du thriller américain, Jonathan Kellerman plaît beaucoup aux chaumières de sa lande mais malheureusement ses ouvrages souffrent souvent de truismes absurdes et aussi d'un certain maniérisme propre à ces impudents ineptes. Par exemple j'ai relevé chez lui récemment la figure de style suivante. Pour dire:"Elle croisa un gros chien" l'illustre Kellerman dit à peu près : "Elle rencontra un canidé à la structure osseuse massive." Je laisse rire les instruits de ce petit mot qui dit tout... Sérieusement, est-ce que les vrais gens parlent comme ça dans la réalité ? De plus l'autre défaut des bouquins de Kellerman étant hélas d'apporter beaucoup d'importance à une eau de rose très normaliste provenue de la vie de ses héros, cela fait que c'est souvent très pénible à lire. Je passe également sur les commentaires de cet auteur à propos de la terrible guerre en Palestine, très caricaturale sinon évidemment partisane... Bref pour tout dire ce type est son propre Golem et les clichés qu'il entretient sont juste des clichés de beauf inculte propre à ceux-là de l'establishment. Antihuman - Paris - 41 ans - 4 novembre 2016

Du grand Kellerman
Entièrement d'accord avec Laurent63, ce polar est un véritable page turner, passionnant du début à la fin. On suit en parallèle deux intrigues aussi captivantes l'une que l'autre; Tous les ingrédients du très bon polar sont réunis: indices, suspense, rebondissements, révélations, tension croissante jusqu'au dénouement des deux intrigues, dialogues percutants. Kellerman est un auteur très prolifique dont la qualité des romans est quand même assez variable; Mais "Tordu" est à placer au-dessus de la pile. A lire d'urgence pour les amateurs de polars psychologiques. Pietro - - 45 ans - 10 juillet 2013