Spirou et Fantasio, tome 10 : Les pirates du silence
de André Franquin

critiqué par Bookivore, le 18 mai 2008
(MENUCOURT - 41 ans)


La note:  étoiles
Baisse de régime évidente
J'aime vraiment beaucoup cet album, qui fut mon premier Spirou de ceux de Franquin (et un de mes tous premiers avec "Vito la déveine", "Virus" et "L'horloger de la comète"). Mais force est de constater que ce dixième tome est loin de valoir les autres. Après un remarquable "Repaire de la murène", et avant un très bon "Gorille a bonne mine", "Les pirates du silence" marque une baisse de régime évidente. A ce moment précis de la série, on passe d'un album excellent à un autre plutôt moyen (et ce, depuis le tome 7). Ainsi le 8 était pas mal, mais sans plus, le 9, génial, et le 10, celui-là, est moyen.

"Les pirates du silence" est plutôt court, aussi : il s'arrête à la page 46, sur 62. Il a, en fait, la taille d'une BD classique. Les pages restantes sont tenues par une histoire sympa mais mineure, "La Quick Super".

L'histoire de ces "Pirates" est la suivante : Fantasio, journaliste, décide de se rendre à Incognito-City, ville ultra-sécurisée et résolument anti paparrazi, pour y photographier les plus grandes vedettes. Spirou (et le marsupilami) l'accompagne. En chemin, ils croiseront la route d'un vieil homme solitaire très sympa, résidant la ville, et acceptant de les héberger...mais ils tomberont aussi sur un plan de hold-up assez inventif et...silencieux : endormir toute une ville pour y perpétrer tranquille tous les forfaits possible !
Invention de la part de Franquin : le marsupilami peut parler ! Ms à part ce trait d'originalité, rien à dire de vraiment important sur ce tome 10. Il est plutôt sympa, mais ne prête pas à conséquence. Un des albums les plus anecdotiques de Spirou.