Les Poissons
de Xavier Deutsch

critiqué par Ddh, le 17 mai 2008
(Mouscron - 82 ans)


La note:  étoiles
Des choses simples passionnantes, débordantes d'imagination
Le contenu du livre Les poissons ? C’est comme une bible. L’ancien testament avec le roi des poissons qui apparut il y a dix mille ans et le nouveau avec l’histoire de Jim qui découvre le monde en allant à l’autre bout de la planète pour annoncer à son père qui est à la guerre le décès de son grand-père. Durant son voyage il rencontre une belle dame blonde et gentille, un soldat irlandais qui le protège, quelques autres personnages pittoresques à souhait et le phare qui éclaire le lecteur.
Ce roman procède aussi du conte. Il y a redondance de certains termes comme « vindicatif », certains animaux reviennent à différents endroits comme les salamandres, les tigres blancs.
Mais ce qui ressort particulièrement c’est le surréalisme : une guerre dont on ne connaît pas l’ennemi, un sous-marin qui disparaît mais dont les marins réapparaissent amnésiques, le roi des poissons qui a plusieurs femmes, Jim qui prend le train sans connaître la destination…
Heureusement, pour faire passer ce surréalisme qui pourrait désarçonner le lecteur, Xavier Deutsh développe une langue simple, pure et, à plusieurs reprises, quelques lignes « résumé » permettent de suivre la trame du roman.
Ce livre plein de fraîcheur mène le lecteur à un heureux premier moment de l’existence où tout est encore possible, où l’invraisemblable est réalité.