Nuit claire comme le jour
de Mario Cyr

critiqué par Calepin, le 30 avril 2008
(Québec - 42 ans)


La note:  étoiles
Sensualité, ouverture et candeur
4e de couverture : Qu'est-ce qu'on fait quand on a quatorze ans (presque quinze) et qu'on se rend compte qu'on est gai ? Pour Renaud, ça n'a rien d'accablant. La vie s'offre à lui. Intacte. Pleine de promesses et de détours. Son seul désir : rencontrer un autre garçon et l'aimer. Tout simplement. Merveilleusement.

Quel roman touchant ! Cyr nous montre, sans vulgarité et avec cette douceur pleine de cette vivifiante humanité, le désir d'un jeune garçon pour des hommes. Malgré le fait que je sois hétérosexuel, le texte m'a rejoint plus que je ne l'aurais cru de prime abord. Il touche à un universel qui ne rebutte pas, même lorsqu'il y a des scènes où la sexualité est mise en évidence ou sous-entendue. Et parmi tout cela, de petits cadeaux de candeur et de belles trouvailles.

Le personnage principal est attachant. J'ai beaucoup aimé le fait qu'on ne le présente pas comme un martyr qui n'accepte pas sa condition, mais plutôt comme un jeune garçon qui essaie de s'assumer dans toute son entièreté. Une belle leçon d'une recherche du bonheur saine.