Lettre sur la tolérance
de John Locke

critiqué par Veneziano, le 29 avril 2008
(Paris - 47 ans)


La note:  étoiles
Religion et société civile
La religion doit être strictement séparée du judiciaire, et, plus largement, de la vie publique, car le religieux relève de l'intime et une telle confusion entraîne, presque mécaniquement, des inégalités envers les autres. Le magistrat ne peut en connaître pour rendre sa justice : la loi et son application sont faites pour le bonheur présent, alors que la religion oeuvre pour celui après la mort.
Ces deux systèmes doivent donc être irréversiblement disjoints, dans le cadre d'un respect mutuel.

Une très longue introduction précède un essai et une lettre sur la tolérance du philosophe anglais, qui glose, déjà, au XVIIème siècle, des droits de l'Homme, que son pays a réellement inventé, avec la Magna Carta de 1215. Voilà donc une trace avant l'heure de l'esprit des Lumières.
L'auteur dresse un intéressant comparatif dénommé "Sur la différence entre le pouvoir ecclésiastique et pouvoir civil".

Ces différents documents s'avèrent évidemment un peu redondants entre eux, mais ils n'en sont pas moins passionnants.